Séance d'avril 2015 #3 (résumé)

Les cloches : voix de Dieu et messagères des hommes

Thibaut Laplace

Après diverses généralités (définitions, fabrication, codification des sonneries civiles et religieuses, influence de la Révolution…) Thibaut Laplace a décrit les diverses cloches de Toul, de la plus vieille aux plus jeunes.

Toul est-elle encore "ville sonnante, puante et médisante" ? Sans doute moins qu'autrefois avec ses 23 cloches dont 15 seulement sonnent encore.

La plus ancienne, date de 1536. Elle se trouve dans le clocheton Renaissance situé en façade de la cathédrale, entre les deux tours. Préservée à la Révolution en raison de son rôle civil, elle sonne encore les heures depuis le 16ème siècle.

Les plus jeunes sont les 5 cloches fondues en 1961 par la fonderie Causard à Colmar. Elles se trouvent dans la tour sud, détruite en 1940 et reconstruite après la guerre.
Ce sont : Marie-au-pied-d'Argent, 457kg, "la" ; Jeanne-d'Arc, 647kg, "sol" ; Mansuy, 955kg, "fa" ; Étienne, 1527kg "ré" ; Léon - le bourdon du nom du pape Léon IX - 1,94m de diamètre pour 4884kg, "la".

Baptême des 5 cloches en 1961

Cloche en place dans la tour sud

Un article dans un prochain numéro d'Études Touloises donnera tous les détails campanaires exposés lors de cette conférence.

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Pour le plaisir des oreilles, nous ajoutons cet enregistrement du plenum de sonnerie qui a retenti à l'occasion de la messe chrismale le mardi 15 avril 2014 :

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