Pour cette dernière séance de l'année 2014/2015, Michel Poirson, scrofulien, a présenté toute l'histoire fabuleuse du chien Rintintin.
Michel Poirson
Tout commence en 1917 à Colombey-les-Belles (54) sur le terrain d'aviation créé par les Américains, base de départ d'observation du saillant de Sain-Mihiel où s'amorce la déroute de l'occupant allemand.
C'est lors d'une mission de reconnaissance que le caporal Lee Duncan repère un chenil allemand abandonné dans les ruines d'un village du Toulois, probablement Flirey. Il y découvre une femelle berger allemand avec 5 chiots nouveau-nés.
Lee Ducan, tenant le jeune Rintintin dans les bras, au milieu de ses camarades aviateurs
Lee Ducan sera autorisé à rapporter aux USA 2 des chiots nommés Nénette et Rintintin, relativement aux poupées de laine que les enfants confectionnaient comme porte-bonheur pour les soldats du front.
Si Nénette ne survit pas à la traversée, Rintintin deviendra une prodigieuse vedette de cinéma sous le nom de Rin Tin Tin.
Rintintin : une icône ?
Le public a pu assister à la projection du court film muet dans lequel le chien joue son premier rôle.
Rintintin meurt en 1932 et sa dépouille est rapatriée en France où il repose au cimetière canin d’Asnières. Aucun de ses descendants n'eut ses talents d'acteur, mais d'autres chiens lui ont succédé au cinéma sous le même nom.
La séance s'est poursuivie par le film "Rintintin, un mythe franco-américain" réalisé par Vincent Hachet et Pascale Potrel en 2007. Le film documentaire montre la vie de l'artiste de cinéma et toutes les valeurs que Rin Tin Tin représentait aux yeux des américains, mais aussi tous les produits dérivés qu'il a inspirés. Les auteurs ont recueilli d'intéressants témoignages, dont celui émouvant de Lee Aaker qui interpréta Rusty dans la série TV éponyme des années 50.
Michel Hachet (président du CELT), Vincent Hachet (fils du précédent), Michel Poirson (conférencier) et Pascale Potrel, (coréalisatrice)