« Les intendances françaises dans les Trois Évêchés au XVIIe siècle »
Conférence de Quentin Muller, docteur ès histoire moderne, professeur conférencier
Quentin Muller et Philippe Masson Quentin Muller
Dur, dur, d’être intendant !
« Les intendances françaises dans les Trois Évêchés au XVIIe siècle »
Conférence de Quentin Muller, docteur ès histoire moderne, professeur conférencier
Quentin Muller et Philippe Masson Quentin Muller
Dur, dur, d’être intendant !
Il s'agira d’évoquer la place et la construction de l'État français dans des marges territoriales vitales pour lui dans sa lutte face aux Habsbourg. Cette présentation est issue de la thèse de Quentin MULLER sur « Les intendances françaises en Lorraine (duchés et Trois-Évêchés) au XVIIe siècle » – sous la direction de Laurent Jalabert (Université de Lorraine) et de Olivier Chaline (Sorbonne Université).
Mardi 13 mai 2025, 20h30, salle des Adjudications.
Comme toujours, l'entrée est gratuite.
Coût de la journée comprenant visites et déjeuner : 35 euros par personne.
Inscriptions à retourner pour le 18 mai 2025 auprès du CELT - 25 rue Gouvion Saint-Cyr TOUL en précisant vos noms, prénoms, numéro de téléphone, adresse mail et nombre de personnes participantes, ainsi que le nombre de personnes que vous pouvez éventuellement prendre dans votre véhicule.
Renseignements : 06 63 54 34 69
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Calvaire du cimetière du choléra de Morlaincourt (Photo Est Républicain) |
Salle des adjudications, 20h 30
L'Aroffe, cette rivière mystérieuse, a dévoilé quelques-uns de ses secrets le 11 mars dernier, lors de la conférence à deux voix de deux passionnés du cours d'eau.
En effet, l'Aroffe est mystérieuse car elle disparaît parfois, aspirée par la terre, pour réapparaître quelques kilomètres plus loin. Elle peut réapparaître également sous forme d'impressionnantes résurgences lors des périodes de grosses pluies. Résurgences que l'on peut admirer sur le chemin des deuilles par exemple. Pascal Admant nous a d'abord expliqué ce phénomène qui existe également dans d'autres régions de France : le lit du cours d'eau rencontre un sol fait de karst, roche qui permet et entraîne l'infiltration de l'eau. Pascal Admant nous a fait entendre ce bruit, caractéristique et étonnant, d'aspiration de l'Aroffe.
Notre deuxième conférencier, Christophe Prévot, spéléologue nous a emmené voir l'infiltration de l'Aroffe au cœur de la roche karstique. Christophe Prévot a découvert ce phénomène d'aspiration avec ses parents alors qu'il était âgé de quatre ans. Le virus l'a pris et ne l'a plus quitté. Ses parents ont d'abord creusé pour comprendre, il a fallu parfois élargir le conduit pour pouvoir suivre le chemin de l'Aroffe sous-terrain. Puis Christophe est devenu spéléologue, il a pris contact avec l'université de Lorraine pour poursuivre les recherches. Avec ses compères et des étudiants, ils ont pu ainsi explorer quelques centaines de mètres du cours d'eau sous-terrain, nous donnant à voir des images surprenantes et parfois très belles ! Mais le chemin est encore mystérieux jusqu'à son terme, et il faudra d'autres moyens financiers et matériels pour en élucider tous ses mystères... Rendez-vous dans quelques années pour de nouvelles découvertes !
Les églises de la 2e moitié du XXe siècle en Lorraine
Conférence de Lucile Pierron, architecte, historienne de l’architecture
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Lucile Pierron et Philippe Masson |
Aborder un tel sujet à deux pas d’une cathédrale et quelques enjambées d’une collégiale toutes deux joyaux de l’architecture gothique ne manquait pas d’une certaine audace, presque à un défi, brillamment relevé pourtant par la conférencière.
Comment ne pas être enthousiasmé en (re)découvrant cette formidable explosion novatrice des années 1950 – 1970, où les remises en question sociétales, architecturales et ecclésiales se rejoignent dans une émulation créatrice commune ? Le chantier est énorme : 300 édifices sont à rebâtir après la guerre, auxquels viennent s’ajouter 150 églises à implanter dans les quartiers d’urbanisation nouvelle.
Le béton est roi, et s’associe harmonieusement au métal, au bois, à la pierre, aux pavés de verre, dans une grande diversité typologique. L’apparition de plans circulaires, elliptiques, voire trapézoïdaux accompagne le renouveau liturgique qui promeut une plus grande participation des fidèles. Les possibilités offertes par la technique ouvrent le champ à l’expression symbolique (formes de tente, de bateau, etc.)
Nombre de ces édifices sont maintenant inutilisés. Quel sera leur avenir ? Certains sont détruits, d’autres vendus pour de nouveaux usages (église St Paul de Laxou aujourd’hui centre culturel). Leur sort reste fragile, les labels ou inscriptions au patrimoine ne suffisant pas toujours à préserver ces architectures pourtant remarquables.