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mercredi 15 mars 2023

Retour sur la conférence du mardi 14 mars 2023

C'est une conférence sur les parfums F. Millot dynamique et originale qui a été présentée à Toul par Laurianne Millot et Odile Thiriot ce mardi 14 mars.
 


Originale parce que présentée par deux conférencières. "Ma fille est tombée très jeune dans l'alambic", a déclarée Odile, "nous sommes fusionnelles" a précisé Laurianne. Odile, ancienne intendante à l'éducation nationale, a présenté le côté historique de la famille et de la parfumerie, tandis que sa fille, parfumeur, s'est davantage attachée à décrire l'aspect technique de la parfumerie.
 
Une autre originalité de la séance a été la possibilité offerte à chaque membre de l'assistance d'humer certains effluves grâce à la distribution de "mouillettes". Tous ont apprécié de découvrir par ce moyen le prestigieux "Crêpe de Chine" emblématique de la maison Millot, mais aussi les surprenants arômes de coumarine, iris et d'héliotrope, servant de bases aux mélanges. Pour ce qui est de l'intérêt des arômes de synthèse, il réside dans le fait de ne pas dépendre des saisons et de la météo, d'être plus écologique au niveau de l'empreinte carbone et de ne pas nuire à la biodiversité sans contribuer à la raréfaction, voire la disparition de certaines espèces animales et végétales.
 
Parti de peu et de façon modeste, l'entreprise Millot a rapidement progressé pendant plusieurs générations, jusqu'à un succès que les guerres n'ont que momentanément entravé. Sa production a été présente sur le marché international de 1839 à 1980, certains produits ont été médaillés.
 


Enfin, le public a pu admirer de jolis flacons (sans être autorisé à les ouvrir au risque d'endommager leurs qualités), découvrir des modélisations de formules chimiques, feuilleter et acheter le livre F. Millot, parfumeur, De l'eau magique à crêpe de Chine, une histoire familiale, co-écrit par les deux femmes.
 

Guillaume Saltel fait don de son gain au prix Moselly à l'école de Tréguennec.

 

Ouest-France, 14 mars 2023
 


dimanche 5 mars 2023

Conférence du mardi 14 mars 2023

La parfumerie patrimoniale française des XIXe et XXe siècles 
l’exemple de la maison F. MILLOT
 
Conférence présentée par Lauriane Millot et Odile Thiriot, mère et fille
le 14 mars 2023 à 20h 30
salle des Adjudications, cour de l’hôtel de ville
Entrée libre 
 
Lauriane Millot et Odile Thiriot - Photo Est Républicain

 Sont-ce les grands parfums qui ont fait les grandes marques ou les grandes marques qui ont fait les grands parfums ?
 
La maison F. MILLOT, par son caractère essentiellement familial, a marqué l’histoire de la parfumerie et a su se faire une place prépondérante sur ce marché entre 1860 et 1970. Au XIXe siècle, la chimie est en plein essor avec la découverte des molécules de synthèse. Parallèlement, les échanges commerciaux s’élargissent et les techniques industrielles évoluent. C’est l’avènement de la “Parfumerie moderne”.
 
Au cours de ces cent dix ans d’existence, la parfumerie Millot a commercialisé plus de 300 produits, des parfums pour la plupart.
Symbole de la féminité et des Années folles, Crêpe de Chine, parfum emblématique de la marque, a su s'imposer dans le monde très fermé de la parfumerie de cette époque, ouvrant la voie à une nouvelle lignée de parfums, celle des chyprés-fleuris-aldéhydés.
Pour valoriser ses produits, la Parfumerie F. Millot s’entoure d'artistes de renom comme Hector Guimard, Paul Mergier, Marie Laurencin, René Gruau, pour la création de ses flacons, écrins, publicités et pour la décoration de ses magasins et de ses stands dans les différentes expositions universelles qui lui valurent de nombreuses récompenses.
 
De la fondation de la marque en 1860 à sa reprise en 1966 par les parfums Révillon, Laurianne Millot, parfumeur, enseignante en Création et Histoire de la Parfumerie, et Odile Thiriot, retraitée de l’Éducation nationale, vous invitent à revivre 110 ans de l’histoire de cette célèbre marque patrimoniale de la parfumerie française au cours d’une conférence illustrée et… olfactive.
 
 
Préfacé par le parfumeur Jean Kerléo, ancien compositeur de la maison Jean Patou et fondateur de l’Osmothèque de Versailles, leur livre "F. Millot, Parfumeur – de l’Eau Magique à Crêpe de Chine, une histoire de famille" a reçu le soutien du Ministère de la culture et de la communication, de la Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est, ainsi que celui des historiens et experts de la profession.

lundi 27 février 2023

En kiosque : Études Touloises n°183

Au sommaire : 

  • Sorcières d’hier à aujourd’hui, courte réflexion historiographique. Philippe Masson
  • Les lieux institutionnels de la sorcellerie à Toul. Philippe Masson
  • Sorcellerie, épidémies, épizooties aux marges du Toulois et du Barrois au XVIIIe siècle. Laurence Joignon
  • Les procès de sorcellerie : lutter contre le protestantisme et éliminer les savoirs populaires. Laurence Joignon
  • Nuits de pleine lune au cloître (Une histoire fantastique). Micheline Montagne
  • Vieux papiers (1915/1918) Toul après la guerre, ses ressources naturelles, son avenir industriel et commercial. Démantèlement partiel, Extension de la ville. L. Lafarge, architecte, 1er adjoint de la Ville de Toul
  • Prix Moselly (suite…)
  • Vient de paraître : "Les Cahiers » d’Émile Moselly"
  • Association de sauvegarde de la synagogue
  • Dans la presse Partenariats : La Gazette lorraine 

Les articles du numéro 179 sont accessibles sur le site des Études Touloises

mercredi 15 février 2023

Retour sur la conférence du mardi 14 février 2023


Quentin Bureau, natif de Toul, est un jeune architecte. Le sujet de sa conférence (La diffusion de l’architecture Renaissance à Toul à travers l'étude de ses portes) est celui de son mémoire de fin d'études à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Nancy.
 

Difficile d'aborder la Renaissance à Toul sans évoquer Jean Pèlerin, dit Le Viator auteur d'un traité de perspective, et Hugues des Hazard, évêque de Toul à l'origine de la construction de l'église de Blénod-lès-Toul. C'est ce que n'a pas manqué de faire le dynamique conférencier dans sa courte introduction. On doit l'apparition à Toul du style Renaissance, venu d'Italie dans la première moitié du XVIe siècle, au clergé, mais les premières réalisations sont encore maladroites. La bourgeoisie de la cité, et la noblesse lorraine, l'intègrent ensuite dans leurs constructions. Les décors des portes sont simples et des analogies laissent à penser que pour certaines d'entre elles, le sculpteur était le même.
Quentin Bureau a élargi son champ d'observations à la Lorraine, comparé le dôme de la chapelle Jean Forget de la cathédrale à celui de l'église des Cordeliers de Nancy, plus tardif. Des similitudes architecturales sont évoquées entre certains châteaux lorrains et d'autres royaux de la vallée de la Loire. Les tailleurs de pierre se sont référés à un catalogue italien de modèles de portes. On y retrouve celui qui a servi à construire celle de l'ancienne abbaye des Cordeliers, et celle de l'hôtel Pimodan (rue du général Gengoult) très semblable à la porte de l'ancien château de Domèvre-sur-Durbion dans les Vosges. 
À Toul il n'y a pas eu de rupture totale avec le style moyenâgeux comme le prouve la présence de gargouilles sur des édifices Renaissance (maison Bossuet rue Michâtel).
 
Le jeune architecte a promis d'envoyer un article pour les Études Touloises. On y trouvera ainsi tous les détails évoqués et des illustrations.
 
L'auditoire regardera désormais les portes de Toul avec un œil nouveau. Le souhait d'une visite guidée a été émis.
 

Le conférencier était accompagné de son "fan-club", en costume Renaissance, pour être dans l'ambiance.

mardi 14 février 2023

Prix Moselly de 1949 à 1972

Les textes non publiés dans les Études Touloises, numérisés à partir des archives du prix, sont maintenant accessibles sur le site internet de la revue : Prix Moselly.