Les élus et les associations ont déposé des gerbes de fleurs
sur la tombe d’Émile Moselly
(Source ER Chaudeney 5 octobre 2018)
Voila un siècle, Émile Chenin, plus connu sous le pseudonyme de Moselly, mourait brutalement, d’une crise cardiaque, dans le train entre Quimper et Lorient.
Son corps a été ramené, un an plus tard, le 9 octobre 1919 au cimetière du village. Mardi soir, une petite cérémonie d’hommage réunissait les maires de Chaudeney et de Toul, les membres du Claveau et du Cercle d’études locales du Toulois, les responsables de la bibliothèque, le jury du prix Moselly, quelques élus et des villageois ainsi que deux arrière-petits-enfants de l’écrivain devant la tombe du prix Goncourt 1907. Emmanuel Payeur, maire de la commune a rappelé l’attachement des Caldéniaciens à leur illustre concitoyen, auteur régionaliste bien connu dans le Toulois : "Il décrivait si bien les paysages et les figures du village mais il ne faut pas idéaliser la vie de cette époque, qui n’était pas si facile. Il faut de la tradition, du passé, ne garder que le meilleur et laisser Moselly nous guider vers l’avenir". Après le dépôt de gerbes, la lecture d’un extrait du Rouet d’ivoire, dans lequel l’auteur décrit un "artiste camp-volant, passant le temps des vendanges au village, a donné au public un exemple de ces portraits précis et sensibles qu’il savait si bien brosser. Les descendants de l’auteur ont ensuite pu, autour du verre de l’amitié, échanger quelques souvenirs des années qu’ils ont passés au village.
Les souvenirs de ses arrière-petits enfants
Jean-François et Gilles Chenin ont fait le voyage depuis la Normandie et la région parisienne pour rendre hommage à leur célèbre aïeul. Ils se souviennent de l’école (qu’ils n’ont pas reconnue puisqu’elle est devenue mairie), du Marronnier de Sully qui trônait devant l’église, de leurs vacances au village, de leurs escapades dans la forêt, dans les ruines de la poudrière de Bois sous Roche ou sur la péniche ancrée au bord de la Moselle.