Toute l'actualité du CELT : conférences, revue Études Touloises, prix Moselly...

samedi 27 mai 2023

Études Touloises n°184 à l'honneur dans la presse

Est Républicain - Toul - 26 mai 2023


 

Retour sur la sortie découverte des orchidées de Troussey (Meuse)

 

 
Il aura suffi, pour les 26 personnes guidées par Paul Montagne le 26 mai, de suivre le chemin qui longe la pelouse calcaire "du Mont" à Troussey pour découvrir neuf espèces d'orchidées.

 

Du délicat et rare orchis brulé à l'abondance des ophrys bourdon, des orchis à odeur-de-bouc, pyramidal et homme pendu… il y avait de quoi en prendre plein les yeux en cette fin d'après-midi estivale.

mercredi 17 mai 2023

Études Touloises n°184

En kiosque et bientôt chez les abonnés

  • Orchidées du Toulois et des alentours – Photos de Paul Montagne, textes de Michel Brunner et Micheline Montagne
  • Règlement du Prix Moselly 2023 

 

Les articles du n°180 sont accessibles sur le site des Études Touloises 

lundi 15 mai 2023

Sortie découverte des orchidées de Troussey

Sortie guidée par Paul Montagne, le vendredi 26 mai 2023. 


 La promenade, d'environ 3 km sans dénivelé, se fera sur un chemin blanc.

 

  • Rendez-vous pour le covoiturage : parking du magasin Colruyt (route de Blénod-lès-Toul, juste après le garage Peugeot-Citroën de Toul) à 17h30
  • Point de regroupement (point rouge sur la carte) : à la sortie du village de Troussey, parking situé à gauche à la sortie du village, juste avant le pont sur la Meuse (Pour s'y rendre depuis Toul : prendre la N4, puis la sortie Pagny-sur-Meuse, se diriger vers Troussey par la D36 puis la D36C). 
  • Inscription par mail : filducelt@gmail.com, en précisant le nombre de personnes présentes.

mercredi 10 mai 2023

Hommage de la ville à Daniel Steinbach et Gérard Howald

Tous deux sont membres du CELT et du jury du prix Moselly depuis de nombreuses années.

Est républicain - Toul du 8 mai 2023


 

Retour sur la conférence du 9 mai 2023

François Dosé, né en 1947, ancien enseignant, député-maire de Commercy, a passé toute sa jeunesse dans la cité ouvrière de Sorcy où son père était employé aux fours à chaux. Il a présenté une conférence dynamique sur l'histoire des carrières, de l'usine et de la cité ouvrière.
 
 
Très anciens, les fours à chaux de Sorcy, dans la Meuse, se développent grâce au passage à proximité de la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg et des canaux de la Marne-au-Rhin et de l'Est construits au milieu du XIXe siècle. L'essor de la sidérurgie lorraine et la découverte du procédé Thomas-Gilchrist nécessitant l'utilisation de chaux pour transformer en acier le fer lorrain issu de la minette, trop riche en phosphore, sera mené par la famille De Wendel. Le site de Florange/Hayange en Moselle devient la principale destination.
Ainsi, pendant de longues années, la société paternaliste, fournira gratuitement sur place tout le nécessaire aux ouvriers travaillant dans la carrière ou dans l'usine : logement, école, chapelle, dispensaire, coopérative, cinéma, activités sportives… qui satisferont très longtemps le personnel, comprenant une grosse proportion d'immigrés italiens.
Petit à petit, et surtout du fait de l'acquisition d'automobiles (la 4CV ayant la cote !), les familles iront chercher à Commercy des offres culturelles, commerciales, scolaires, médicales… plus variées. Ainsi, la cité et ses annexes disparaissent progressivement.
Quant à l'usine, elle subit des améliorations techniques progressives. L'actuelle, très moderne, utilise moins de main d'œuvre pour de meilleurs rendements.
 
C'est avec un enthousiasme communicatif que le conférencier a décrit les conditions de vie sur place et leur évolution au cours du XXe siècle.
 
François Dosé est l'auteur de l'ouvrage :
Sorcy : Ses usines à chaux, sa Cité disparue
Paru en 2014 aux éditions DDM, 
Recueil ayant nécessité 4 ans de consultations d'archives et de rédaction.

lundi 8 mai 2023

Retour sur la sortie "nature et découvertes" du 6 mai 2023

9 heures 30, place de la fontaine à Void. Onze personnes sont prêtes à prendre le départ. Francis Specte mène le groupe.
 

Une grimpette sert de mise en jambes et permet d'accéder au sommet de la colline située au sud-ouest de la bourgade. Les marcheurs sont récompensés de leur premier effort par la vue magnifique sur les vallées du Vidus, de la Méholle et de la Meuse. Au pied de la Côte des Vignes, on devine le canal de la Marne au Rhin, thème de la balade.
 
 
À Vacon, un petit détour permet d'admirer la source (exsurgence) du Vidus, un joli lavoir à colonnes, un moulin, la rivière aux vifs courants dans lequel s'ébattent quelques truites et autres poissons plus modestes. Juste après l'avoir franchie sur un pont, apparaît, sur la gauche, l'usine élévatoire destinée à alimenter le canal en eau à Mauvages, 9 km plus loin, point haut du canal de la Marne au Rhin Est. Le bâtiment, construit sur le même modèle que celui de Valcourt à Toul, n'est pas ouvert aux visites.
 
Source du Vidus

 
Usine de Vacon
 
Puis le groupe s'engage dans la forêt en suivant la rigole d'alimentation vers le sud. Les rivières et sources ayant un débit suffisant pour alimenter le canal, la rigole n'est pas fonctionnelle à cette époque de l'année, et donc à sec ce jour-là. Son trajet est souterrain (siphon) au passage des vallons, encaissés.


Entrée d'un siphon, avec un étroit plan incliné destiné au gibier qui y serait tombé
 
Les marcheurs doivent, pour suivre la rigole, descendre puis monter des pentes raides, heureusement courtes. Les bras tendus aux moins agiles sont les bienvenus : les cailloux du sentier roulant sous les pieds. Une dernière descente et les marcheurs, qui commencent à avoir faim, empruntent un chemin qu'aurait pris Jeanne d'Arc à cheval, en février 1429, entre Vaucouleurs et Chinon.
Le groupe fait escale au port de Sauvoy pour la pause méridienne qui durera deux heures. Chacun sort son casse-croûte du sac.
 

Francis fait quelques rappels sur le canal, pour ceux qui auraient oublié les détails de la conférence du mardi 11 octobre 2022 donnée par Pierre Crétin. Marie raconte son enfance de fille de mariniers ayant navigué à bord d'une péniche Solvay. Pierre, ancien professeur au lycée professionnel Cugnot de Toul, raconte comment a été réalisée la maquette au 1/2 du fardier conçu pas l'ingénieur Nicolas Joseph Cugnot, né à Void au début du XVIIIe siècle.
Le retour vers le point de départ se fait à plat en longeant le canal par son chemin de halage herbeux. Cela permet de découvrir 5 écluses, des trop-pleins et diverses curiosités liées à la voie navigable. On y apprend qu'un "panama" n'est ni un chapeau, ni un pays avec son canal homonyme, mais un établissement situé à proximité d'une écluse, sorte de relais de poste, destiné au ravitaillement des chevaux et des mariniers. Ces bâtisses ont été aménagées en résidences privées, tout comme les maisons éclusières.
 

 

Paul a partagé ses connaissances botaniques en fonction des espèces rencontrées tout au long du trajet.
De retour à Void, c'est sur l'ancien château que se porte l'attention, Francis et Philippe fournissant les explications sur son histoire et son architecture.
 
Tour de la poterne avec sa belle canonnière, en bas, à droite
 
Après avoir parcouru 14 km, les participants ont soif ! Les trois troquets étant fermés, Bernard, le participant local, propose de venir prendre un rafraîchissement à son domicile. Cela permet de découvrir les rues du village traversé par le Vidus.