Toute l'actualité du CELT : conférences, revue Études Touloises, prix Moselly...

lundi 22 décembre 2014

Le numéro 150 de la revue Études Touloises vient de paraitre


Ce 150ème numéro est consacré à des articles écrits majoritairement par des membres des Jeunes Amis du Musée (JAM). Le texte de la nouvelle du prix Moselly 2014 est inclus dans ce numéro qui célèbre le 40ème anniversaire d’Études Touloises.

Au sommaire :
  • Être jeune et amateur de musée, quelle drôle d'idée ? par Florence Reich
  • La compagnie des Cadets-Dauphins par Émilienne Didier (JAM)
  • La chapelle de la commanderie de Libdeau par Nicolas Bonne (JAM)
  • Histoire de Sanzey par Logan Mathiot (JAM)
  • Le legs des pièces archéologiques du chanoine Jules de Vaulx par Aurélie Prévot (JAM)
  • L'autel du Sacré-Cœur à la cathédrale de Toul par Gaëlle Barbaud Klingler (JAM)
  • Prix Moselly 2014 - Les obsèques d'Anatole Lutrin par Philippe Piot
  • Que sait-on exactement de Clovis ? par François Muller
Il est possible de se le procurer en kiosque à Toul, via le site Internet de la revue ou par abonnement.

dimanche 21 décembre 2014

Bonnes fêtes de fin d'année

Adoration des bergers
Biscuit de Paul-Louis Cyfflé - faïencerie de Toul-Bellevue
Musée d'Art et d'Histoire de Toul

jeudi 18 décembre 2014

Études Touloises lance un appel à contribution

Si vous avez un sujet à partager ayant un lien de près ou de loin avec le Toulois et quelle que soit sa longueur, vous pouvez contacter Bernard Humbert en vue de son éventuelle publication dans un prochain numéro de la revue Études Touloises. Parution trimestrielle.

Contact : etudes.touloises@gmail.com

mercredi 10 décembre 2014

Séance de décembre 2014 #3 (Les plantes obsidionales)

C'est devant une assistance qu'on aurait souhaité plus fournie (en raison de la concurrence de Claude Vanony à l'Arsenal, des conditions météo frisquettes ou du titre énigmatique du sujet ?) que François Vernier a présenté une conférence sur les plantes obsidionales ce mardi 9 décembre 2014.



Mais qu'est-ce qu'une plante obsidionale ?

Selon la racine latine, le mot vient du bas latin obsidionalis = de siège. On parle aussi de plantes polémochores en faisant référence à la racine grecque plus précise : polemos = polémique, conflit, guerre.

Les plantes dont il est question dans cet exposé sont exclusivement des plantes apparues depuis le 19ème siècle lors de la retraire napoléonienne de 1814, de la guerre de 1870 et de l'annexion jusqu'en 1918, et des deux derniers conflits mondiaux de 1914/18 et de 1939/45.

En ce qui concerne la flore de nos quatre départements : leur absence dans les diverses éditions de la flore Godron (la plus récente, posthume, datant de 1883), puis leur présence dans les études plus récentes de G. H. Parent, et enfin, leur inventaire dans l'Atlas de la flore lorraine réalisé par Floraine entre 2002 et 2012, sont obligatoires mais ne sont pas suffisantes pour prouver leur caractère obsidional. Il faut encore prouver leur lien avec les armées.

Une étude historique des lieux où elles ont été observées permet de préciser les conditions de leur apparition et leur relation avec le passage de troupes étrangères allemandes, russes ou américaines…
Venues pour la plupart de Russie, d'Europe centrale, de Scandinavie, d'Amérique du Nord, ou plus simplement d'autres régions de France, ces plantes peuvent avoir été apportées de façon volontaire (culture) ou accidentelles (paquetage, fourrage…).
Leur nombre, élevé dès la fin des conflits, se réduit d'année en année en raison de leur inadéquation aux conditions locales de climat ou de sol. Cependant, certaines se sont adaptées et font désormais partie intégrante de la flore de notre région, enrichissant sa biodiversité. La potentialité d'invasivité n'est pas à négliger pour l'une d'entre elles.

Dans son exposé, François Vernier a décrit une quinzaine de plantes :

  • La Roquette ou Bunias d'Orient, apportée par les Russes en 1814,
  • la Bermudienne, en 1917/18, par les Américains, dans le fourrage,
  • la Grande gentiane, plantée par les Bavarois pendant l'annexion de la Moselle de 1870 à 1918,
  • le Géranium des prés, déplacé par les Prussiens, également pendant l' annexion,
  • l'Armérie à tige allongée, venue avec les Allemands en 1914/18,
  • le Panicaut géant de Turquie, avec les Russes de 1914 à 1917,
  • la Glycérie striée et le Scirpe vert sombre, avec les Américains en 1917/18, plantes qui se sont développées après le passage de la tempête Lothar ;
  • le Carex brizoïdes ou crin végétal, provient des paillasses des soldats allemands de 14/18,
  • la Potentille de Norvège a été introduite à la fois par les Allemands et les Américains en 1917/18,
  • la Doradille des sources (observée au fort de Villey-Saint-Étienne), le châtaignier (venant de Corse), le Crépide de Nîmes, le Trèfle alpin et la Knautie pourpre ont été déplacés par des troupes françaises de 1914/18 ;
  • la Fausse laîche des renards a été véhiculée par les chars américains qui ont participé aux combats de 1945 à Bourgaltroff en Moselle.

Quelques plantes obsidionales
Photos © Floraine et Paul Montagne

On peut en conclure que l'adage selon lequel "Là où Attila passe, l'herbe ne repoussera jamais" est inexact !

Après avoir répondu à quelques questions pertinentes, François Vernier a dédicacé plusieurs exemplaires de son ouvrage en référence dans cet article.

lundi 1 décembre 2014

Séance de remise du prix Moselly, le 28 novembre 2014

Le public est venu plus nombreux que prévu ce vendredi 28 novembre pour assister à la remise officielle du prix Moselly, aussi a-t-il fallu ajouter des chaises au dernier moment afin de permettre à une centaine de personnes d'assister à la remise du prix dans des conditions confortables. La séance a été ouverte à 18 heures 30 par Michel Hachet, président du Cercle d'Études Locales du Toulois. Alde Harmand, maire de Toul a ensuite accueilli l'assemblée dans la salle des mariages de l'hôtel de Ville. Micheline Montagne, secrétaire du prix, a présenté un rapide historique de la 66ème session du prix Moselly.


Chaque année, l'ouverture du concours se fait à la mi-février par publication dans la presse régionale et sur divers sites Internet. Courriels et bouche à oreille complètent l'information.
À la date limite du 13 septembre, 33 textes avaient été réceptionnés. Un 34ème envoi, arrivé tardivement, a été reporté pour le prix 2015.
Après une présélection des 7 meilleurs textes et leur soumission au jury extérieur, puis lecture à voix haute des 3 finalistes, le 56ème prix Moselly a été décerné à la nouvelle "Les obsèques d'Anatole Lutrin" dont l'auteur se révéla être Philippe Piot, journaliste à l'Est Républicain, demeurant à Mulhouse mais originaire de Dommartin-les-Toul.

Les participants : 19 sont des Lorrains. L'absence de candidat meusien est à déplorer cette année. En revanche, la candidature de 3 Vosgiens, de 6 Mosellans et de 10 Meurthe-et-Mosellans témoigne de l'intérêt des Lorrains pour ce concours. Les 14 autres candidats se répartissent dans toute la France et même Outre-mer avec 2 Réunionnais. Le jury se réjouit de cette ouverture du prix au-delà de ses frontières régionales.
On constate un bon équilibre entre les auteurs féminins, au nombre de 16, et masculins, au nombre de 17. Le plus jeune, un collégien en classe de 6ème, est vivement encouragé dans sa démarche d'écriture.
27 textes sont le fruit d'une première participation, tandis que 6 auteurs avaient déjà tenté leur chance au moins une fois.

Le lauréat fut ensuite invité à lire son texte, et le public à… sortir ses mouchoirs. En effet, si d'après le titre de la nouvelle primée, on pouvait s'attendre à un récit triste, la lecture, dès les premières phrases, fit naitre des sourires et certains passages des plus cocasses provoquèrent même le rire de l'auditoire.



Après des applaudissement nourris, Gérard Howald, adjoint à la culture, a offert un chèque de 500 euros, Alde Harmand, la médaille de la ville de Toul et Geneviève Dalier, un diplôme original illustrant la nouvelle à la façon d'une bande dessinée, co-signé par Rose-Marie François.



© Photos André Idoux et Paul Montagne


"Les obsèques d'Anatole Lutrin" figure au sommaire du n°150 d'Études Touloises, en kiosque dans quelques jours.

Séance de décembre 2014 #1 (invitation à la conférence)

La séance du mardi 9 décembre 2014 sera consacrée à la conférence :

Les plantes obsidionales ou polémochores

par François Vernier
20h30, salle des adjudications, cour de l’hôtel de ville
entrée libre


François Vernier est ingénieur de l'ONF en retraite, président de Floraine, membre de l'académie lorraine des sciences et auteur de la flore lorraine (1994) et de la nouvelle flore lorraine (2001), coordinateur de l'Atlas de le flore lorraine (2013).

Le terme obsidional désigne ce qui a trait au siège militaire et, par extension, ce qui se rapporte à la guerre.
 La Bermudienne, ou Herbe aux yeux bleus, en forêt de Gobessart (55)

 Crin végétal en forêt de Charmes (88)

 

Il sera possible d’acquérir et de se faire dédicacer l’ouvrage "PLANTES OBSIDIONALES - L'étonnante histoire des plantes propagées par les armées", paru en septembre 2014 aux éditions Vent d'Est' (28 €).
L'histoire de 21 plantes est racontée dans cet ouvrage.

samedi 29 novembre 2014

Remise du prix Moselly 2014 : articles de presse

La remise du prix Moselly 2014 à Philippe Piot a été relatée par 3 fois dans l'Est Républicain du samedi 29 novembre 2014 :

Sur la UNE de l'édition Toul

En page Toul

En page Région

(Cliquer sur les images pour les agrandir)

samedi 22 novembre 2014

Études Touloises : mise en ligne des numéros 147 et 148 (2014)

Les articles des numéros 147 et 148 de la revue consacrés "À la conquête du ciel toulois" et au prix Moselly 2013 sont maintenant consultables sur le site d'Études Touloises.


--> 147
--> 148
--> La dernière cigarette par Benoît Camus

jeudi 20 novembre 2014

Séance de novembre 2014 #3 (L'archéologie appliquée à l'identification d'Alain-Fournier et de ses compagnons d'armes)



Après une présentation du travail de l'archéologue, lequel doit se faire parfois dans des conditions loin des clichés idylliques "pyramides-soleil-brosse à dent", Frédéric Adam, Archéo-anthropologue à l'INRAP, a présenté ses travaux qui en novembre 1991 lui ont permis d'exhumer d'une fosse dans les bois de Saint-Remy-la-Calonne, 21 soldats parmi lesquels 19 ont pu être identifiés dont Alain Fournier.
Dans un exposé très complet, le conférencier a expliqué les méthodes de travail utilisées pour exhumer et identifier les corps, et comment il a pu déterminer dans quelles conditions ces soldats étaient morts, démontant ainsi les hypothèses peu glorieuses qui avaient été émises sur les circonstances possibles de leur décès le 22 septembre 1914.

Il a évoqué les difficultés rencontrées pour obtenir les autorisations, les préjugés concernant archéologie anthropologique qui n'existait pas pour une période appartenant à l'histoire récente. C'est en effet à partir de l'identification d'Alain Fournier que l'archéologie a pu se faire dans un contexte autre que l'Antiquité ou le Moyen-âge, sur une époque appartenant à l'histoire contemporaine.
C'est grâce à Jack Lang, alors ministre de la culture, ayant vu dans cette action l'opportunité d'un succès médiatique dans l'exhumation d'un écrivain populaire, que les fouilles ont pu être engagées.

Dans ses conclusions, Frédéric Adam a évoqué d'autres recherches du même type, notamment la découverte de 26 soldats à Fleury-devant-Douaumont en mai 2013. Il a expliqué la légèreté avec laquelle sont mises en œuvre des exhumations de soldat moins "illustres", en raison notamment du manque de moyens dont dispose le service des sépultures de guerre du ministère de la défense..

Il a fait état des pillages sur les anciens champs de bataille par des collectionneurs dont les prélèvements de mobilier civil ou militaire nuisent aux identifications des corps, et de la lourde peine encourue par les contrevenants indélicats… sans compter le caractère dangereux des fouilles sauvages en raison du nombre d'obus et grenades non explosés encore présents tout au long des 750 km que constituait le front.

oOo

Photo : Source Internet
Henri-Alban Fournier, sous-lieutenant dans le 88ème RI, est promu lieutenant dans le 288e régiment d’infanterie issu du précédent à la mobilisation.
Le groupe trouve très probablement la mort lors d'un encerclement. Les allemands les ont enterrés dans une fosse peu profonde au milieu de la forêt qui restera territoire allemand jusqu'à la fin du conflit à 400m de la tranchée de Calonne.


Le site tel qu'on peut le voir actuellement - Photos © Alain Saintot

Plus sur le sujet dans le n°35 de la revue Archéo Théma ; 3 articles de Frédéric Adam :

- La découverte du corps d’Alain-Fournier et de ses frères d’armes
- Traumatismes et blessures d’après l’analyse des squelettes
- Approche archéoanthropologique des tombes de soldats disparus en Lorraine

lundi 17 novembre 2014

Séance de novembre 2014 #2 (annonce dans la presse)

Semelles de brodequins français en cours de fouille
Sépulture multiple de Saint-Remy-la-Calonne (55)

L’archéologie avec le Cercle d’Études

"La naissance officielle de l’archéologie de la Grande Guerre peut être datée précisément du 4 novembre 1991. C’est en effet à cette date que débuta la première opération de fouille archéologique française sur une sépulture du premier conflit mondial. Cette opération, décidée par l’État et prescrite par le Service régional de l’archéologie de Lorraine amena les archéologues à se pencher sur une période troublée de notre passé récent, dont l’étude était jusqu’alors l’apanage des historiens.

La fouille permit l’exhumation de 21 soldats français disparus le 22 septembre 1914 sur les Hauts-de-Meuse et l’identification de dix-neuf d’entre eux dont l’écrivain Alain-Fournier. La méthode de fouille et les techniques mises en œuvre permirent en outre de déterminer les circonstances exactes du décès de ces hommes et de reconsidérer les documents historiques relatifs aux combats de cet automne 1914. Les résultats de cette opération expérimentale ont, depuis lors, amené les historiens, les archéologues et les anthropologues à collaborer à l’étude de la Grande Guerre, chacun apportant leurs compétences et les connaissances propres à leur discipline.

Au cours de la conférence qui se déroulera demain mardi 18 novembre à 20 h 30 salle des Adjudications, Frédéric Adam, archéologue à l’INRAP, se proposera de faire découvrir ce nouveau champ d’investigation archéologique et ses apports à la connaissance et l’identification des soldats disparus sur les champs de batailles de la Première Guerre mondiale."

Source : Est Républicain - Toul - lundi 17 novembre 2014

Vue générale de la sépulture multiple de Saint-Remy-la-Calonne (55)
Soldats portés disparus le 22 septembre 1914

Photos © Frédéric Adam

lundi 10 novembre 2014

Philippe Piot - lauréat du Prix Moselly 2014

Outre sa photo sur la UNE, Philippe Piot bénéficie d'un bel article en Région dans l'Est Républicain du 10 novembre 2014, rédigé sous la plume de Lionel Madela, de l'agence de Toul :


(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

dimanche 9 novembre 2014

Prix Moselly 2014

Le prix Moselly 2014 est attribué à Philippe Piot, journaliste, pour sa nouvelle :

Les obsèques d'Anatole Lutrin

Le prix lui sera remis officiellement le vendredi 28 novembre 2014 à 18 heures 30 à l'hôtel de ville de Toul.

La cérémonie, au cours de laquelle l'auteur effectuera la lecture de sa nouvelle, est publique.

À suivre..

jeudi 6 novembre 2014

Séance de novembre 2014 #1 ( invitation à la conférence)

La séance du mardi 18 novembre 2014 sera consacrée à une conférence :

L'archéologie appliquée à l'identification d'Alain-Fournier et de ses compagnons d'arme
par Frédéric Adam
archéologue à l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives)

20h30, salle des Adjudications, cour de l’Hôtel de ville

Entrée libre.

Frédéric Adam est spécialisé dans l’étude des sépultures de catastrophes et l’identification des soldats disparus, telle la sépulture de Saint-Remy-la-Calonne (55).À cette occasion, il a pu identifier le squelette de l’écrivain Alain-Fournier et ouvrir la voie à l’archéologie de la Grande Guerre.


Son livre "Alain-Fournier et ses compagnons d'arme : Une archéologie de la Grande-Guerre, la dernière journée" édité en 2006 par les éditions Serpenoise est actuellement épuisé

Henri-Alban Fournier est né le 3 octobre 1886 dans le Cher. Il est mort au combat le 22 septembre 1914 à Saint-Remy-la-Calonne sur les Hauts de Meuse.
Il est célèbre pour son roman "Le Grand Meaulnes" écrit en 1913 sous le nom d'Alain Fournier, ses autres œuvres ont toutes été éditées à titre posthume.

mercredi 29 octobre 2014

Jean-Pierre Ziegler

Prix Moselly en 1969 pour sa nouvelle "Eléonore", Jean-Pierre séduit son public lorsqu'il présente une de ses nouvelles ou quelque histoire fantastique dans le cadre d'une association (CELT, Phil'Art, Toul Accueil…).
Mais Jean-Pierre n'est pas l'homme d'une seule passion. C'est ainsi que parfois, il "pousse la chansonnette", de sa composition ou non, accompagné de sa guitare ou d'un orgue de Barbarie.
Sa passion pour les objets d'art et tradition populaires l'a conduit plusieurs fois à exposer pour le Claveau dans le cadre des bourses au livre. C'est ainsi qu'il a présenté des objets personnels de poilus ce dimanche 26 octobre à l'hôpital du Saint-Esprit .

Jean-Pierre Ziegler est accueilli et présenté par Vincent Rouyer
© Photo Jean-Michel Florentin


Moins connu est son amour pour Montmartre, qu'il avait présenté au CELT en diaporama lors d'une saison précédente au travers d'un personnage peu connu : le peintre Gen Paul. Cet amour de Montmartre vient de lui valoir une nouvelle distinction relatée par l'Est Républicain : l'intronisation comme député de la commune libre de Montmartre, cérémonie qui a eu lieu le 12 octobre sous le parrainage de Sandrine Bonnaire et de Jacques Higelin.

Article de l'Est Républicain - 26 octobre 2014
(Cliquer sur l'image pour l'agrandir)

lundi 27 octobre 2014

Conférence de Philippe Masson

  Philippe Masson, historien et vice-président du CELT, a donné, ce samedi 25 octobre dans le cadre de la bourse aux livres organisée par le Claveau, une conférence originale sur un non-événement :

"Une commémoration littéraire avortée, le monument à Émile Moselly".

  C'est par hasard, en fouillant les archives de l'hôtel de Ville de Toul, que Philippe Masson a exhumé un document mentionnant le projet de monument en hommage à l'écrivain régional.
  Philippe Masson a retracé le contexte historique de la naissance d'Émile Chenin le 12 août 1870 et son parcours littéraire sous le pseudonyme de Moselly. Une œuvre dense qui justifiait qu'on honore la mémoire de l'écrivain, ami de Charles Péguy, prix Goncourt en 1907, et dont les ouvrages ont été réédités, certains plusieurs fois, après sa mort intervenue trop tôt le 2 octobre 1918.
  La jeune association la Renaissance Française, fondée en 1915 par Poincaré et qui existe encore (Simone Veil en est présidente d'honneur), avait lancé une souscription et la ville de Toul avait voté, à la veille de la seconde guerre, une participation de 2000 francs.
  Quoi qu'il en soit, les fonds recueillis ne furent jamais suffisants, aucun projet précis de "monument" ne fut jamais réalisé, pas plus que ne fut évoqué son lieu d'implantation.
  D'autres préoccupations plus importantes concernant la ville de Toul et sa reconstruction passant au premier plan après la seconde guerre, Moselly devenu démodé, le projet fut oublié et classé définitivement dans les archives.
  On notera cependant que Moselly ne fut pas totalement oublié par Toul qui donnera son nom à une école où l'association des anciens élèves perpétue chaque année la tradition de la dictée sur un texte de Moselly.
  La mémoire de l'écrivain se poursuit également grâce au CELT, notamment par l'intermédiaire du prix Moselly qui récompense chaque année une nouvelle dont la principale contrainte est qu'elle soit d'inspiration lorraine et dans laquelle il n'est pas question de copier ou d'imiter le style de Moselly, plus proche de celui des écrivains de la fin du 19ème siècle et de Zola que de ceux du 21ème siècle.

Philippe Masson est accueilli et présenté par Vincent Rouyer dans l'ancien Hôpital du Saint-Esprit, rue Gengoult

Philippe Masson

mercredi 15 octobre 2014

Séance d'octobre 2014 #5 (Conférence : Les combats de l'été 1914 dans la Woëvre)


Nicolas Czubak a décrit les tout premiers combats de la guerre de 14 dans un exposé dynamique, abondamment documenté par des cartes topographiques, illustré de cartes postales et de gravures anciennes.


À la déclaration de guerre, les forces armées françaises se concentraient à Verdun et à Toul ainsi qu'entre les deux, dans les forts du système Séré de Rivières des Côtes de Meuse.
En face, les Prussiens étaient cantonnés à Metz.
Le Plan Schlieffen consistait à envahir rapidement la France par le nord en passant par la Belgique pour atteindre Paris, et, dans ce but, il fallait isoler Verdun et empêcher son ravitaillement par le sud.
Il en résulta les divers affrontements qui eurent lieu dans la Woëvre dès le mois d'août 1914.
Si les premiers combats ont été de "simples escarmouches", les suivants,véritables batailles, ont eu lieu sur le secteur d'Étain-Rouvres puis au nord de Toul aux alentours de Lironville.

Ces tragiques affrontements, les plus meurtriers du conflit, ne sont pas devenus aussi célèbres que les combats de Verdun ou de la Marne parce qu'à l'époque, on communiqua peu les informations.
Quant à l'épisode de Rouvres où la population masculine fut massacrée et le village incendié, il reste méconnu mais les habitants du village en conserve encore une mémoire brûlante.

Les soldats français, ici avec le redoutable canon de 75, n'étaient pas encore appelés "les poilus"


 Nicolas Czubak écoute attentivement les questions qui lui sont posées...


 ... puis dédicace ses deux ouvrages

Séance d'octobre 2014 #4 (AG)

- Michel Hachet, président, a fait le bilan des activités 2013/14.
- Micheline Montagne, administrateur du blog et secrétaire du Prix Moselly, a présenté le blog du CELT (nouveauté 2013/14), le nouveau site d'Études Touloises et les prix Moselly 2013 (attribué à Benoit Camus pour "La dernière cigarette") et 2014 (en cours de lecture par le jury toulois).
- Philippe Jeandat a lu le bilan financier concernant la période du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014.

Michel Hachet - Philippe Jeandat - Micheline Montagne

- Personne ne s'étant porté candidat, le bureau sortant a été reconduit dans son intégralité soit :
  • Michel Hachet, président
  • Philippe Masson, vice-président
  • Claude Flaczynski, secrétaire
  • Philippe Jeandat, trésorier
Le conseil d'administration reste également inchangé.

- Enfin, Michel Hachet a présenté les conférences prévues jusqu'à mai 2015.

La cotisation 2014/2015 est inchangée, soit 7 euros par adhérent. À payer par chèque à l'ordre du CELT.
L'abonnement d'un an soit 4 numéros d'Études Touloises est toujours de 20 euros. À payer par chèque libellé à Études Touloises.
Les chèques doivent être envoyés à Philippe Jeandat, 1 rue du Pré Saint Mansuy 54200 TOUL.

dimanche 12 octobre 2014

Séance d'octobre 2014 #3 ( annonce dans la presse)


Soldats du 130ème Régiment d’Infanterie lors d’une halte

Le Cercle d’Études Locales du Toulois reprendra son cycle de conférences à la salle des Adjudications de Toul, le mardi 14 octobre à 20 h 30. L’ordre du jour prévoit tout d’abord la tenue de l’assemblée générale statutaire. Elle sera suivie d’une conférence intitulée "Les combats de l’été 1914 dans la Woëvre", donnée par Nicolas Czubak, professeur d’histoire-géographie, détaché au service éducatif du Mémorial de Verdun. Au cours de la soirée, le conférencier reviendra sur la guerre de mouvement qui s’est déroulée dans cet espace frontalier entre Meuse et Moselle. Après une présentation du cadre géographique, la première partie de l’exposé montrera comment cet espace a basculé dans la guerre : couverture de la frontière, mobilisation, concentration des troupes et escarmouches seront développées à l’aide d’exemples détaillés. Puis le déroulement des grandes opérations militaires qui ont ensanglanté la partie septentrionale de la Woëvre à la fin août 1914 sera abordé. Enfin la dernière partie s’intéressera aux affrontements entre Français et Allemands aux portes de la place fortifiée de Toul en septembre 1914 lors de la bataille du Grand Couronné et lors de la formation du saillant de Saint-Mihiel. A l’issue de cette soirée, Nicolas Czubak, qui a fait l’objet récemment d’un article détaillé dans Est Magasine de l’Est Républicain, présentera ses deux derniers livres : "Étain-Buzy, première victoire devant Verdun (24 au 24 août 1914)" et "Bis zum Ende. Jusqu’au bout. Août septembre 1914 : la Lorraine bascule dans la guerre", ouvrage coécrit avec Kévin Goeuriot. Entrée libre.

Est Républicain 12/12/2014

mardi 7 octobre 2014

Séance d'octobre 2014 #2 ( invitation à la conférence)

Mardi 14 octobre 2014
salle des adjudications, cour de l’hôtel de ville
Une conférence sera présentée à l'issue de l'assemblée générale :

Les combats de l'été 1914 dans la Woëvre 

Par Nicolas Czubak
professeur d’Histoire-Géographie détaché au service éducatif du Mémorial de Verdun

Entrée gratuite

Nicolas Czubak est l'auteur de deux ouvrages qu'il pourra dédicacer en fin de séance :



  • Étain-Buzy, première victoire devant Verdun. Ysec Editions. Voir ici.
  • Bis zum Ende - Jusqu'au Bout - Août-septembre 1914 : la Lorraine bascule dans la guerre coécrit avec Kévin Goeuriot. Editions Serpenoise. Voir ici.

mercredi 1 octobre 2014

Séance d'octobre 2014 #1 ( assemblée générale)

La séance de rentrée du CELT débutera par l'assemblée générale statutaire.

Mardi 14 octobre 2014
20 heures 30
Salle des adjudications


À l'ordre du jour :
  • bilan des activités de l'année 2013/2014 (conférences, prix Moselly…),
  • bilan financier,
  • composition du comité,
  • projets pour l'année 2014/15

Le montant de la cotisation est de 7 euros par personne.
L'abonnement d'un an à Études Touloises est de 20 euros.

L'assemblée générale sera suivie d'une conférence (à suivre).

lundi 8 septembre 2014

Études Touloises : mise en ligne des articles du numéro 146 (2013)

- Le mausolée de Saint Mansuy à la Cathédrale de Toul : fin d’une pérégrination - Michel Hachet
- Les ordres antiques dans l’architecture des XVI et XVIIème siècles à Toul - Morgane Thiérot
- Un décor lapidaire de la Renaissance - Philippe Masson
- À Gondreville... La Prévôté et la Maison des Dîmes - René Claudon
- À Fontenoy-sur-Moselle, l’église Saint-Laurent - Jacques Durand
- À Villey-Saint-Étienne, la "Grosse Maison" - Jean-Pierre Couteau
- L’inscription épigraphique de la Rochotte, à Pierre-la-Treiche, nous révèle son secret ? - Vincent Lamarque


Le site d'Études Touloises

Le numéro 149 de la revue Études Touloises vient de paraitre


Au sommaire :
- Une œuvre, un JAM, un regard : Le Pain d’Émile Friant - Laetitia Didierjean
- Découvertes archéologiques à Toul - Rémy Jude, Institut INRA Préventives
- Immigration italienne : un chantier houleux dans le Toulois en 1914 - Pierre-Louis Buzzi
- La prostitution à Toul pendant la Grande Guerre - Pierre-Louis Buzzi
- L’automobile en Pays Toulois - Michel Poirson
- Les mémoires de Joseph Simonin, laboureur de Mont-le-Vignoble (suite) - Jean-Yves Chauvet
- Courrier des lecteurs : Trois jeunes lorrains de la bonne société découvrent Paris en mai/juin 1787 - Gérard Gelé.

Il est possible de se le procurer en kiosque à Toul, via le site Internet de la revue ou par abonnement.

samedi 6 septembre 2014

C'est la rentrée ! Programme septembre/octobre/novembre/décembre

Études Touloises

- Sortie en septembre du n° 149 d'Études Touloises :


- En décembre, le numéro anniversaire 150 sera consacré à des articles écrits par des membres des "Jeunes Amis du Musée".

Prix Moselly 

Clôture du prix Moselly : dernier délai de réception des textes le 13 septembre.
La remise du prix sera l'objet d'un nouveau protocole, lors d'une cérémonie spécifique.

Assemblée générale 

Elle aura lieu en ouverture de la séance d'octobre. Tous les membres du CELT y sont conviés.

Conférence

Les conférences du 4ème trimestre sont consacrées à la guerre de 14/18 :

- Séance du14 octobre Nicolas Czubak, professeur d'histoire : "Les combats de l'été 1914 dans la Woëvre".

- Séance du18 novembre Frédéric Adam, archéologue à l'INRAP : "Travaux de recherche des restes d'Alain Fournier et de ses compagnons".

- Séance du 9 décembre : François Vernier, président de Floraine : "Les plantes obsidionales".

(A suivre)

dimanche 27 juillet 2014

Promenade littéraire et historique

Chaque année, l'association Le Claveau propose une promenade estivale littéraire et historique dans la ville de Toul. La balade est animée par Josette Codron et Jean-Pierre Ziegler pour la partie littéraire, Philippe Masson pour la partie historique, tous trois membres du CELT.

Comme il se doit, le thème retenu cette année est "Toul pendant la grande guerre".

En fait, à Toul, pendant la première guerre, il ne s'est.... rien passé ! Le parcours organisé en une dizaine de stations a cependant permis d'évoquer l'ambiance Touloise pendant le conflit : Toul était en effet une ville de garnison et les soldats mobilisés y arrivaient en masse à la gare toute récente. De nombreux blessés ont été soignés ou sont morts à l'hôpital militaire Gama et à l'hôpital Saint-Charles qui disposait d'un nouveau service d'ophtalmologie. La fermeture puis réouverture des maisons closes et la vie des civils ont été également évoquées.

Sur le plan littéraire, Charles Péguy a constitué le fil rouge de la promenade durant laquelle ont été lus, entre autres, des textes de Pierre Mac Orlan, la lettre de condoléances de l'incontournable Moselly à la mère de Péguy quand il apprit la mort au combat de son ami, des textes de Tollab, des textes plus légers tels que des chansons...

En raison de la pluie qui s'est invitée en trouble-fête dans les dernières minutes, c'est à l'hôpital du Saint-Esprit, siège de l'association organisatrice, que s'est déroulée la dernière étape prévue initialement à la cathédrale et où devait être évoquée la messe dite par l'évêque de Nancy-Toul quelques jours après l'Armistice, avec le remerciement des Toulois à Notre-Dame au pied d'argent réputée pour avoir toujours préservé la ville lors des conflits.

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Une statue de marbre blanc de Carrare, située dans les jardins de l'Hôtel de Ville, symboliste "La France". On la doit à Étienne Hippolyte Maindron, elle est datée de 1874. Elle fut interprétée pendant la guerre de 14-18 comme la "France Résignée", ainsi qu'on peut le voir sur une carte postale de l'époque. Son expression déterminée, le glaive dans sa main droite et l'ancre marine, symbole de l'espérance et de la fermeté, sur laquelle elle s'appuie, contredisent cette interprétation.


Le monument aux morts, constitué de deux éléments parallèles situés de part et d'autre du monument au siège de 1870 (position hautement symbolique), porte le noms des 344 soldats Toulois tués durant cette guerre ainsi que des 18 civils dont le plus jeune était âgé de 2 mois. Les noms sont gravés également sur des plaques à Saint Gengoult et à la cathédrale dans leurs paroisses respectives.

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Environ 80 personnes ont participé à cette première promenade du samedi 26 juillet. Une seconde identique est prévue le samedi 23 août 2014. Rendez-vous devant la cathédrale à 15 heures. C'est gratuit.

Toute la promenade en détails par Le  Claveau.


samedi 26 juillet 2014

Nouveau site d'Études Touloises

Le nouveau site est désormais accessible dans la totalité de ses pages... c'est ici.

La fonction "recherche" a été totalement modifiée et simplifiée par rapport à celle de l'ancien site et rend plus facile l'accès aux articles.

http://www.etudes-touloises.fr/recherches/recherches.html

N'hésitez-pas à faire part de vos remarques, soit sur une des adresses ci-contre, soit directement par le site, page "nous contacter".

N'oubliez-pas de modifier vos liens dans vos propres sites et dans vos favoris, l'ancien site étant amené à disparaitre dans les semaines à venir.

vendredi 4 juillet 2014

Félicitations à Benoit Camus

Lauréat du Prix Moselly 2013, Benoit Camus vient d'être primé par la médiathèque de Louviers (Eure). Il obtient le premier prix en catégorie adulte pour sa nouvelle intitulée Herzog.

Le thème du concours de nouvelles était "secret de famille".

Le texte de Herzog se trouve en cliquant ICI.

Félicitations !

lundi 19 mai 2014

Séance de mai 2014 #3 (Compte-rendu)

Truite fario, Carpes, Chabot, Lotte de rivière, Loche de rivière, Brochet, Brèmes... les 47 espèces de poissons présentes en Lorraine n'ont plus de secrets pour les auditeurs de cette dernière conférence du CELT avant les vacances.
L'exposé de Jean-Baptiste Schweyer était richement illustré par un diaporama incluant non seulement des photos des divers poissons mais aussi des vidéos sous-aquatiques filmées dans les eaux des environs de Toul : canal de la Marne au Rhin, sortie de la station d'épuration, ruisseau à Viterne... En seconde partie, il a abordé la dégradation de la qualité des eaux de nos rivières et étangs ainsi que l'évolution du réseau hydrographique. Canalisation et simplification du tracé de la Moselle, busage du ruisseau de Franchemare, linéarisation des ruisseaux en Woëvre, creusement de ballastière sont autant de modifications plus ou moins irréversibles qui modifient les habitats de la faune aquatique.

Jean-Baptiste Schweyer