Michel Hachet, président du CELT, effectue comme de coutume un résumé de la séance précédente avant de présenter le conférencier du jour et de lui céder la parole.
Après avoir localisé le principaux vallons froids des environs de Toul (Fonds de Monvaux, Fonds de Toul, vallon de Briffovaux, Arrot, haute vallée de la Bouvade, Chahalot, vallon de la Flie....) et défini les critères qui les caractérisent, Paul Montagne à illustré la séance avec des photos des végétaux qui peuplent ce milieu particulier.
Au l'Arrot où avaient été pris la majorité des photos présentées, la forêt d'équilibre se compose essentiellement d'érables et de frênes ainsi que de chênes pédonculés. Sous leurs ombrages, s'épanouissent divers arbustes (viorne obier, groseilliers...), une grande variété de fougères (Scolopendre, Cystoptéris fragile, Asplénium) mais surtout tout un assortiment de petites fleurs constituant une relique de la flore glaciaire ; certaines de ces fleurs sont très populaires et connues comme la Nivéole, appelée par les Toulois Claudinette sans qu'on sache pourquoi, et l'Ail aux ours. D'autres sont plus méconnues telles la Gagée jaune, les Corydales, la Lunaire vivace pour n'en citer que quelques exemples.
Paul Montagne a évoqué le réchauffement climatique et posé la question du devenir de cette flore particulière et riche en variétés dans les conditions observées par les scientifiques d'un infléchissement rapide des courbes de températures et des prévisions faites à l'horizon 2100 par les divers laboratoires qui étudient le phénomène.
La flore des vallons froids sur le site de Paul Montagne
Au l'Arrot où avaient été pris la majorité des photos présentées, la forêt d'équilibre se compose essentiellement d'érables et de frênes ainsi que de chênes pédonculés. Sous leurs ombrages, s'épanouissent divers arbustes (viorne obier, groseilliers...), une grande variété de fougères (Scolopendre, Cystoptéris fragile, Asplénium) mais surtout tout un assortiment de petites fleurs constituant une relique de la flore glaciaire ; certaines de ces fleurs sont très populaires et connues comme la Nivéole, appelée par les Toulois Claudinette sans qu'on sache pourquoi, et l'Ail aux ours. D'autres sont plus méconnues telles la Gagée jaune, les Corydales, la Lunaire vivace pour n'en citer que quelques exemples.
Paul Montagne a évoqué le réchauffement climatique et posé la question du devenir de cette flore particulière et riche en variétés dans les conditions observées par les scientifiques d'un infléchissement rapide des courbes de températures et des prévisions faites à l'horizon 2100 par les divers laboratoires qui étudient le phénomène.
Paul Montagne
que du bien que du bien, très bonne initiative pour se site...
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