jeudi 19 décembre 2024
jeudi 12 décembre 2024
Retour sur la conférence du mardi 10 décembre 2024
Si son nom semble aujourd’hui indissociable de l’idée de maladie psychique -dans les cours d’école, l’injure suprême consistait à se traiter de "bon pour Maréville" - cet hôpital a pourtant d’abord été conçu pour accueillir des pestiférés (à l’écart de la ville, afin d’éloigner tout risque de contagion). Nous sommes alors en 1597, et Anne Fériet, une bourgeoise de Nancy émue par la misère et l’abandon des malades, a donné par testament un legs 30 000 francs pour leur prise en charge. L’évolution vers un traitement des maladie mentales n’apparaît qu'un siècle plus tard, lorsque le duc Léopold en fait une "renfermerie pour jeunes gens vicieux". (Sic)
Sous le premier empire, on construit de nouveaux bâtiments destinés à accueillir des aliénés, sa gestion est confiée aux religieuses de l’ordre de Saint Charles. Une ferme y est adjointe avec 7 chevaux, 40 vaches et 500 porcs : il faut nourrir non seulement les malades (entre 2 000 et 3 000 pendant tout le 19e siècle et jusqu’aux années 1970), mais aussi les soignants, le personnel de service, administratif…
Si la loi de 1838 dite "des aliénés" constitue un net progrès (on parle désormais de "malades" et non plus de "possédés") la simple évocation des traitements qui leur sont infligés pendant près d’un siècle donne froid dans le dos : camisoles de force, hydrothérapie, saignées, qui seront suivis plus tard de lobotomies, électrochocs… Le nombre élevé de suicides en dit long sur la violence de ces "soins". Les années 1950 constituent un tournant avec l’apparition des premiers neuroleptiques.
Coup de théâtre en 1973 : dans un article intitulé "l’hôpital psychiatrique de Laxou : c’est l’horreur !", l’hebdomadaire l’Express dénonce la surpopulation, les mauvais traitements, l’alimentation détestable, le manque de soins et de matériels... etc. Cet "électrochoc" journalistique aura du moins eu le mérite d’entraîner toute une série de mesures d’amélioration au bénéfice des malades. Interné en 1943 sur ordre de Laval, Edouard Herriot avait pu bénéficier de conditions privilégiées, dans un appartement de 3 pièces qu’il partageait avec son épouse, mais quand même sous la surveillance de soldats SS.
Le nombre de malades accueillis (2 200 en 1970) n’est plus que de 350, du fait de la généralisation des soins à domicile, notamment par le biais d’appartements thérapeutiques. Mais pour continuer à progresser, la médecine psychique a besoin d’appuis. Et le conférencier de conclure : "pas de vocation pour une Anne Fériet contemporaine ?".
mercredi 4 décembre 2024
Retour sur la remise du prix Moselly 2024
Créé en 1949, le Prix Moselly fêtait ses 75 ans, il y en a donc eu 76 éditions. Comme le prix n'a pas été attribué 11 fois depuis sa création, la lauréate était la 65e à être primée.
C'est suivant un protocole bien rodé depuis 2014 que le concours 2024 a été officiellement décerné le samedi 30 novembre dans la salle des mariages de l'hôtel de ville de Toul à Audrey Sabardeil pour sa nouvelle : Rendez-vous place d'Alliance. Accueil par Philippe Masson, président du CELT, accueil du maire, Alde Harmand. La secrétaire, Corinne Florentin avait concocté un rapport sur les 75 années écoulées et sur la session 2024 dans son style personnel habituel plein d'humour, évitant l'ennui de l'auditoire malgré l'abondance de chiffres.
Puis Audrey Sabardeil a été invitée à se présenter avant de faire la lecture de sa nouvelle. Le public était concentré sur la voix aux légères intonations méridionales de la Marseillaise enseignant le français dans un collège d'Aix-en-Provence. Tout ouïe, chacun attendait avec impatience de savoir comment allait se terminer cette histoire de rendez-vous manqué. Bien malin celui qui aurait relevé et compris les indices, pourtant multiples, semés tout au long du récit… avant la chute finale, aussi brutale qu'inattendue. Tous en sont restés cois quelques instants, avant d'applaudir. Admise à l'oral après l'avoir été à l'écrit, Audrey Sabardeil méritait son admission au concours. Le moment des récompenses était venu : "gros" chèque de 500 euros offert par Alde Harmand, diplôme artistique personnalisé réalisé par Francine Jeandidier, sculpture de Jacky Charton, membre des Amis des Arts du Toulois, édition vintage de textes de Louis Pergaud offerte par Guilhem Saltel à titre de relais entre deux lauréats successifs et, enfin, cinq exemplaires du n°190 de la revue Études Touloises dans lequel la nouvelle était fraîchement éditée, mais tenue secrète jusqu'à cet instant.
Enfin, Michèle Pilot, vice-présidente du conseil général et Dominique Potier, député, ayant honoré de leur présence attentive la cérémonie, ont improvisé de chaleureux compliments.
L'auteure s'est pliée à l'exercice difficile des dédicaces : page des Études Touloises avec Rendez-vous place d'Alliance, ainsi que ses deux romans et un recueil collectif de nouvelles.
La rencontre s'est terminée par le partage du verre de l'amitié en l'honneur du prix Moselly 2024 et de ses vénérables 75 ans.
mardi 3 décembre 2024
Conférence du mardi 10 décembre 2024
lundi 2 décembre 2024
Études Touloises n°190
- Éditorial Merci, (Philippe Masson, président du CELT)
- 1949-2024...75 ans de Prix Moselly ! (Corinne Florentin, secrétaire du Prix Moselly)
- Prix Moselly 2024 « Rendez-vous place d’Alliance », (Audrey Sabardeil)
- Les maires de Toul Henri Miller (1932-1953) Chapitre 2 : 1940-1945, (Gérard Howald)
- Souvenirs Hommage à Mademoiselle Dinvaut, professeur de lettres au lycée de jeunes filles de Toul dans les années 50, (Anne-Marie Liédot)
- Disparition de Jean-Jacques Marquart (1940-2024)
- ...
Les articles du n°186 sont accessibles en ligne sur le site de la revue.
vendredi 22 novembre 2024
Remise du prix Moselly 2024
jeudi 14 novembre 2024
Retour sur la conférence du mardi 12 novembre 2024
mardi 5 novembre 2024
Conférence du mardi 12 novembre 2024
lundi 4 novembre 2024
mercredi 9 octobre 2024
Retour sur la conférence du mardi 8 octobre 2024
Comme dans la plupart des villes de France, la Résistance s'est organisée dans le maquis de Toul. La guerre s'est déroulée avec son lot de héros, de collaborateurs, de drames… La Libération dont on fête le quatre-vingtième anniversaire le 2 septembre ne s'est pas faite simplement, les Allemands, ayant évacué la ville et étant revenus sur leur pas. Les bombardements ont détruit une grande partie de la ville, modifiant définitivement son architecture. Gérard Howald a développé les spécificités touloises, rendant hommage à ses libérateurs dont certains y ont laissé leur vie, et a présenté dans son diaporama, une abondante iconographie.
On trouve sur le site des Études Touloises de nombreux articles relatant les événements et présentant les hommes y ayant participé.
lundi 30 septembre 2024
Conférence du mardi 8 octobre 2024
vendredi 27 septembre 2024
Visite guidée : Les portes Renaissance de Toul
Suite à la conférence qu'il avait présentée le 14 février 2024, Quentin Bureau propose une visite guidée ayant pour thème
"Les portes Renaissance de Toul"
mercredi 4 septembre 2024
Forum des associations 2024
vendredi 30 août 2024
Études Touloises n°189
Version numérique disponible aux abonnés, revue papier bientôt en kiosque, librairie et chez les abonnés.
- Les maires de Toul (5) : Henri MILLER, maire de Toul de 1932 à 1944 et de 1949 à 1950- Partie 1 = 1932 / 1940. (Gérard Howald)
- Le général Pinteville. (Olivier Lapray)
- Un vosgien célèbre oublié : le général de division Remy, gouverneur de la place de Toul. (Gérard Dupré)
vendredi 21 juin 2024
Retour sur la conférence du jeudi 20 juin 2024
jeudi 20 juin 2024
Le CELT au salon du livre des 15 et 16 juin 2024 : quelques images
Pour se rendre au cloître où se tenait le salon, il suffisait de suivre les flèches -->
Les visiteurs ont déambulé le long des stands des éditeurs, libraires… C'est en seconde partie du samedi après-midi qu'ils ont été les plus nombreux :
Installation du stand sous un vent coquin et frisquet qui s'amusait à soulever les nappes et les papiers. Les remèdes : scotch, bouts de ficelle et système D. Au centre, Paul Montagne (représentant le CELT et sa revue avec les ouvrages sur les orchidées du Toulois, les papillons du Toulois et Émile Moselly, Peintre des paysages toulois, poète de leur flore) et Irène Génin-Moine (lauréate du Prix Moselly en 1981, et ses publications) :
Jean-François et Gilles Chenin devant les ouvrages de leur aïeul, Émile Moselly, qu'ils ont (ré)édités intégralement. Ces livres ont eu beaucoup de succès :
Corinne Florentin, secrétaire du Prix Moselly, entourée de Roger Wadier, auteur lauréat en 1976, et de Geneviève François, vice-présidente du CELT et membre du jury du Prix Moselly :
Corinne Florentin avec Jean-Pol Marx, membre de l'Association pour la Sauvegarde de la Synagogue de Toul. Ce dernier avait été invité à occuper un coin de table avec "La Synagogue de Toul", ouvrage réalisé par Dominique Jarrassé, vendu au profit de cette association :
À droite : Bernard Humbert, rédacteur des Études Touloises.
Membre du jury du Prix Moselly, Séverine Louis, debout à droite, assure la relève pour la promotion du concours
en distribuant des flyers :
Au premier plan, Geneviève Bobior-Wonner, lauréate en 2018, présente ses ouvrages avec la compagnie bien sage de sa petite chienne. À sa gauche, Claude Flaczynski, membre du jury du Prix Moselly. Debout devant Corinne, Philippe Hanus, président de l'Association pour la Synagogue de Toul :
mercredi 19 juin 2024
lundi 10 juin 2024
Salon du livre à Toul – 15&16 juin 2024
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Le salon du livre en 2023 |
Retour sur la sortie du 7 juin 2024
dimanche 26 mai 2024
Retour sur la sortie du 25 mai 2024
Quatorze personnes avaient répondu à l'invitation du CELT à se rendre dans le Saulnois mosellan par covoiturage.
Le but de la sortie était de découvrir l'exploitation de l'or blanc qui fit autrefois la richesse de la région, mais où cette activité a cessé peu après la seconde guerre mondiale, contrairement à la Meurthe et Moselle où le sel est encore exploité de nos jours à Varangéville, Einville, Dombasle.
La visite des Salines Royales de Dieuze fut guidée le matin par un bénévole de l'Association des Salines Royales, tandis que l'après-midi, les participants ont découvert le Musée Départemental du sel de Marsal.
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Marc Mouchot, guide à Dieuze |
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Un des bâtiments des Salines restauré en salle de réception, salle d'exposition, cinéma et musée |
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Début de la visite guidée du musée de Marsal |
Les fortifications de Vauban ont été évoquées à Marsal où la sortie, sous un soleil généreux, s'est terminée à la collégiale Saint-Léger avec les commentaires de Philippe Masson, président du CELT.
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Collégiale Saint-Léger |
jeudi 16 mai 2024
Sortie du CELT le samedi 25 mai 2024 : une excursion "salée"
Le CELT organise son voyage de printemps au pays du sel, des étangs et des mystères : Dieuze et Marsal.
- Matin : Visite des Salines Royales de Dieuze, commentaire extérieur de Tarquimpol et du château d’Alteville
- Déjeuner à Dieuze
- Après-midi : Visite du Musée du Sel de Marsal et du bourg ancien
Retour sur la conférence du mardi 14 mai 2024
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Source BnF |
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Source Wikipedia |
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Bernard Denis |