Ce fut une belle journée lors de laquelle nous avons vendu quelques exemplaires des Études Touloises, enregistré deux adhésions.
Au plaisir de se retrouver le mardi 7 octobre pour la conférence de rentrée.
Ce fut une belle journée lors de laquelle nous avons vendu quelques exemplaires des Études Touloises, enregistré deux adhésions.
Au plaisir de se retrouver le mardi 7 octobre pour la conférence de rentrée.
Le Forum des Associations et de l'engagement a lieu ce samedi 06 septembre 2025, de 13h30 à 18h30, à la Salle de l'Arsenal.
Comme chaque année, le CELT tiendra un stand de présentation de ses activités (Conférences, sorties, Études Touloises et Prix Moselly), aux côtés des Amis du Musée.
Vous pourrez y retrouver les membres de l'association qui se feront une joie de vous partager le programme des conférences et projets pour l'année à venir.
Si la fréquentation du salon nous a semblé moins importante que celle de l'an dernier, elle nous a été très propice. Moins de promeneurs qui avaient largement de quoi occuper leur curiosité par les magnifiques stands festifs et animations de Toul médiévale, en revanche, plus de gens intéressés par la littérature et par notre association. Nous avons recueilli un grand nombre d'adresses électroniques de personnes qui seront heureuses de recevoir le fil du CELT et peut-être de venir grossir les rangs des auditeurs des conférences ou d'adhérer au CELT. Nous en sommes ravis.
Quelques personnes devraient également concourir au prix Moselly 2025 !
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Stand du CELT voisinant avec celui de l'Association pour la Sauvegarde de la Synagogue de Toul |
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Invité surprise, futur membre du CELT ou candidat au Prix Moselly, incognito entre un membre du jury et la secrétaire du Prix Moselly ? |
En mars dernier, lors de sa conférence concernant la vie et l’œuvre d’Émile Moselly pour Toul Accueil, la secrétaire du prix Moselly retrouvait enfin la trace du film de Marie Royer, grâce à Annie Poirot, une habitante de Bicqueley. Ce film, tourné justement à Bicqueley en 1970, reprend le thème de la nouvelle de Marie Royer intitulée « Les deux désirs de la Clarisse ». Avec cette nouvelle, elle avait gagné le prix Moselly en 1950. Le film n'est pas la copie conforme de la nouvelle, Marie Royer a choisi de prendre quelques libertés avec son texte, comme celle d'introduire de l'humour et une scène du mariage rêvé par Clarisse, pour y présenter une collection de costumes d'époque qu'elle avait pu collecter : information recueillie auprès d'une de ses nièces présente lors de la projection. C'est donc ce vendredi 13 juin, qu'une version numérisée, colorisée et sous-titrée, nous a été donnée à voir à la salle des fêtes du village.
Philippe Masson programmera une séance de projection en novembre, agrémentée d'une présentation et de commentaires avisés de David Ridel, professeur de français et amateur de cinéma, qui anime régulièrement Citéascope. Une belle soirée en perspective ! À l'image de celle vécue par les habitants de Bicqueley ! Ils ont été heureux de retrouver les visages, 55 ans plus tard, des acteurs amateurs du village, dont celui de Marie Royer, dans le rôle de la femme qui veut marier son fils au meilleur parti de Bicqueley car « elle a un beau bien ! Ça fera de belles terres ! »
Une journée fabuleuse durant laquelle nous avons voyagé dans le temps, du Moyen Âge à nos jours.
Tout d'abord à la chapelle Saint-Fiacre de Rigny-Saint-Martin, sur les traces de l'ordre du Saint-Esprit, puis sur les pas de Jeanne d'Arc au cœur du bel hôtel de ville de Vaucouleurs et du musée de qualité qui lui est consacré.
Du XVIe siècle nous avons découvert le relais de chasse des ducs de Guise, futur joyau en pleine restauration effectuée par des propriétaires passionnés qui nous ont généreusement ouvert leurs portes.
Nous n'avons rencontré que des guides enthousiastes, propriétaires, élus ou anciens élus. Ils nous ont donné à voir et à écouter : l'histoire de la chapelle du Vieux Astre de Sepvigny, aux surprenantes peintures murales restaurées. Puis celle de l'église fortifiée de Champougny avec les éléments romans de son ancien portail et son « Manneken Pis » à découvrir ! Pour finir par les extérieurs et le cœur du château Renaissance de Montbras d'une émouvante beauté et à la somptueuse architecture. Le propriétaire précise que lorsque les grilles du château sont ouvertes, chacun peut entrer et faire le tour du château gratuitement.
Merci à tous nos guides et en particulier à Alain Geoffroy, président de l'association Croq'loisirs de Vaucouleurs qui nous a chaleureusement conduit tout au long de cette mémorable journée.
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Cour du relais de chasse des ducs de Guise |
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Dans la salle des mariages de l'Hôtel de Ville |
Version numérique disponible aux abonnés, revue papier bientôt en kiosque, librairie et chez les abonnés.
« Les intendances françaises dans les Trois Évêchés au XVIIe siècle »
Conférence de Quentin Muller, docteur ès histoire moderne, professeur conférencier
Quentin Muller et Philippe Masson Quentin Muller
Dur, dur, d’être intendant !
Il s'agira d’évoquer la place et la construction de l'État français dans des marges territoriales vitales pour lui dans sa lutte face aux Habsbourg. Cette présentation est issue de la thèse de Quentin MULLER sur « Les intendances françaises en Lorraine (duchés et Trois-Évêchés) au XVIIe siècle » – sous la direction de Laurent Jalabert (Université de Lorraine) et de Olivier Chaline (Sorbonne Université).
Mardi 13 mai 2025, 20h30, salle des Adjudications.
Comme toujours, l'entrée est gratuite.
Coût de la journée comprenant visites et déjeuner : 35 euros par personne.
Inscriptions à retourner pour le 18 mai 2025 auprès du CELT - 25 rue Gouvion Saint-Cyr TOUL en précisant vos noms, prénoms, numéro de téléphone, adresse mail et nombre de personnes participantes, ainsi que le nombre de personnes que vous pouvez éventuellement prendre dans votre véhicule.
Renseignements : 06 63 54 34 69
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Calvaire du cimetière du choléra de Morlaincourt (Photo Est Républicain) |
Salle des adjudications, 20h 30
L'Aroffe, cette rivière mystérieuse, a dévoilé quelques-uns de ses secrets le 11 mars dernier, lors de la conférence à deux voix de deux passionnés du cours d'eau.
En effet, l'Aroffe est mystérieuse car elle disparaît parfois, aspirée par la terre, pour réapparaître quelques kilomètres plus loin. Elle peut réapparaître également sous forme d'impressionnantes résurgences lors des périodes de grosses pluies. Résurgences que l'on peut admirer sur le chemin des deuilles par exemple. Pascal Admant nous a d'abord expliqué ce phénomène qui existe également dans d'autres régions de France : le lit du cours d'eau rencontre un sol fait de karst, roche qui permet et entraîne l'infiltration de l'eau. Pascal Admant nous a fait entendre ce bruit, caractéristique et étonnant, d'aspiration de l'Aroffe.
Notre deuxième conférencier, Christophe Prévot, spéléologue nous a emmené voir l'infiltration de l'Aroffe au cœur de la roche karstique. Christophe Prévot a découvert ce phénomène d'aspiration avec ses parents alors qu'il était âgé de quatre ans. Le virus l'a pris et ne l'a plus quitté. Ses parents ont d'abord creusé pour comprendre, il a fallu parfois élargir le conduit pour pouvoir suivre le chemin de l'Aroffe sous-terrain. Puis Christophe est devenu spéléologue, il a pris contact avec l'université de Lorraine pour poursuivre les recherches. Avec ses compères et des étudiants, ils ont pu ainsi explorer quelques centaines de mètres du cours d'eau sous-terrain, nous donnant à voir des images surprenantes et parfois très belles ! Mais le chemin est encore mystérieux jusqu'à son terme, et il faudra d'autres moyens financiers et matériels pour en élucider tous ses mystères... Rendez-vous dans quelques années pour de nouvelles découvertes !
Les églises de la 2e moitié du XXe siècle en Lorraine
Conférence de Lucile Pierron, architecte, historienne de l’architecture
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Lucile Pierron et Philippe Masson |
Aborder un tel sujet à deux pas d’une cathédrale et quelques enjambées d’une collégiale toutes deux joyaux de l’architecture gothique ne manquait pas d’une certaine audace, presque à un défi, brillamment relevé pourtant par la conférencière.
Comment ne pas être enthousiasmé en (re)découvrant cette formidable explosion novatrice des années 1950 – 1970, où les remises en question sociétales, architecturales et ecclésiales se rejoignent dans une émulation créatrice commune ? Le chantier est énorme : 300 édifices sont à rebâtir après la guerre, auxquels viennent s’ajouter 150 églises à implanter dans les quartiers d’urbanisation nouvelle.
Le béton est roi, et s’associe harmonieusement au métal, au bois, à la pierre, aux pavés de verre, dans une grande diversité typologique. L’apparition de plans circulaires, elliptiques, voire trapézoïdaux accompagne le renouveau liturgique qui promeut une plus grande participation des fidèles. Les possibilités offertes par la technique ouvrent le champ à l’expression symbolique (formes de tente, de bateau, etc.)
Nombre de ces édifices sont maintenant inutilisés. Quel sera leur avenir ? Certains sont détruits, d’autres vendus pour de nouveaux usages (église St Paul de Laxou aujourd’hui centre culturel). Leur sort reste fragile, les labels ou inscriptions au patrimoine ne suffisant pas toujours à préserver ces architectures pourtant remarquables.
Les églises de la seconde moitié du XXe siècle en Lorraine, par Lucile Pierron.
Tout est dit dans l'article paru dans l'Est Républicain le 15 février :
Rendez-vous salle des adjudications, cour de l'hôtel de ville, à 20 heures 30
Règlement du prix Moselly 2025
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Ce règlement est téléchargeable sur le site des Études Touloises, cliquer ICI