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jeudi 28 novembre 2019

mercredi 27 novembre 2019

Hommage aux 70 ans du prix Moselly, et présentation du cru 2019

À l'occasion de la remise du prix Moselly 2019 à Marie Roy, la secrétaire, Corinne Florentin, a souhaité honorer les 70 ans du prix par une rétrospective, avant de présenter le cru 2019.

 Corinne Florentin (à droite) à côté de Marie Roy, lauréate 2019

Voici le texte de l'intervention de Corinne Florentin :


Le prix Moselly fête donc ses 70 printemps. 70 ans, quel bel âge !

Cela représente environ 800 participants au prix, 800 participants qui ont glissé leur plume sur le papier pour, dans nos cœurs, faire vibrer notre belle Lorraine.
Bon d'accord, aujourd'hui, le papier est aussi virtuel : mais nos cœurs vibrent tout autant.

Revenons donc quelques instants sur ce long parcours de près de trois générations.

Pour cette intéressante, je l'espère, et amusante rétrospective, j'ai puisé mes sources dans les précieuses informations d’Études Touloises, et notamment dans l'article de Claude Flaczinsky publié pour les 50 ans du CELT.

Donc, à la fin de l'année 1948, naît le Cercle d’Étude Locales du Toulois avec tous les domaines qu'il se propose de promouvoir : archéologie, histoire de l'art, architecture, traditions populaires, tourisme, géographie, musique, cinéma, photographie et même la littérature, et en créant, le 6 mai 1949, le premier règlement du prix Moselly.

Dès 1949, le conseil municipal, enthousiasmé par le projet, selon les mots d'une secrétaire du prix Moselly en 2002, Véronique Florentin, octroie une subvention.
- en 1959, elle sera de 50 nouveaux francs,
- en 1964, de 150 francs et deux récompenses – l'article ne dit pas lesquelles mais depuis longtemps maintenant, les Amis des Arts offrent le diplôme original au lauréat,
- en 1969, 200 francs,
- en 1991, le comité est informé que la ville de Toul a décidé de porter à 2000 francs la dotation du Prix,
- en 1999, au passage à l'euro, elle passe à 305 euros
- en 2002 elle est de 382 euros : c'est la somme reçue par Josette Codron.

Mais revenons en 1949. Cette année-là, 43 nouvelles ont été reçues : le lauréat fut Georges Uriot pour « Le dernier vigneron ».

En octobre 1951, le CELT met en place un comité Moselly sous la présidence de Marie Royer, qui venait d'être, l'année précédente, la 2ème lauréate du prix, avec « Les deux désirs de la Clarisse ». En 1951, aucun prix n'est attribué. D'ailleurs, depuis 1949, par 10 fois le prix n'aura pas été remis.

Le 3 mars 1952 : nouveau règlement du prix Moselly. Il sera revu régulièrement. La dernière fois, c'était cette année pour y introduire l'aspect électronique : les participants envoient aussi leur nouvelle en version informatique.

En 1957, c'est le fils d’Émile Moselly, François Chénin, qui vient remettre le prix à Jean-Michel Risser, récompensé pour sa nouvelle « Le catalogue », qu'il a signée du pseudonyme Jean Amant. François Chénin viendra remettra une seconde fois le prix en 1966 pour le lauréat 1965, Yvon Régin, dont la nouvelle s'intitulait « Théophile » - à cette période, le prix était remis au printemps, sans doute pour lancer la nouvelle saison - comme on dit maintenant.

Puis le secrétaire du prix Moselly fut Charles Hoffmann. Il déménage à Nancy en 1964, mais conserve « la lourde charge du secrétariat » – selon les mots de Michel Hachet. Je cite Monsieur Hachet pour valoriser ma lourde charge de secrétaire ! Mais ô combien passionnante !

Hélas, en 1965, Charles Hoffmann meurt et c'est Madame Bertrand qui lui succède au poste (elle n'a pas été participante au prix).

En 1966, c'est Alain de Looz-Corswarem qui reçoit le prix Moselly pour « Quand j'étais enfant de chœur ». Il deviendra à son tour secrétaire du prix Moselly, donc après Marie Royer. Il est le 2ème lauréat à devenir secrétaire : je ne veux pas vous mettre la pression, Marie Roy, mais il se pourrait qu'un jour...

Poursuivons :

En 1967, ce sont 34 nouvelles qui ont été lues par le comité du prix Moselly. 36 en 2017, et 28 ces deux dernières années.

Je souligne qu'en 1969, Jean-Pierre Ziegler reçoit le prix pour « Eléonore » ; en 1981, Irène Génin-Moine pour « Le vin de messe », en 2002 Josette Codron pour « Le cadet ».

Et c'est en 1970, qu'Alain de Looz-Corswarem relance l'idée d'une présélection des nouvelles par un jury local, suivie d'une élection par ses membres plus ceux d'un jury extérieur. C'est toujours valable aujourd'hui.

En 1972, lors de la remise du prix, est projeté un film issu de la nouvelle de Marie Royer dont le titre était – pour voir si vous avez suivi : « Les deux désirs de la Clarisse », film tourné à l'été 1970 à Toul, Bicqueley et Gibeaumeix. L'an dernier c'est le film tiré de la nouvelle de Jean-Pierre Ziegler qui a été projeté au CELT lors de la dernière assemblée générale.

Comme on peut le voir, à lui tout seul, le prix Moselly s'inscrit dans de nombreux domaines promus par le CELT : archéologie (c'est ce que je suis en train de faire !) cinéma, tourisme, et… géographie par les envois de nouvelles des quatre coins de la France, ou encore nos traditions populaires souvent illustrées dans les nouvelles.

Poursuivons le chemin à travers le temps : en 1974 une naissance : celle d'un beau bébé de papier, j'ai cité : Études Touloises ! Revue dans laquelle paraîtront désormais les nouvelles gagnantes. Je note d'ailleurs que pour ce 70ème anniversaire, le prix Moselly est publié dans le 170ème numéro d’Études Touloises. C'est vrai, ça ne veut rien dire, mais c'est étonnant !

En 1975, c'est Pierre Goudot qui succède à Alain Looz-Corswarem. Il est vrai qu'il n'a pas participé au prix, mais il a carrément été « le spécialiste d'Émile Moselly » dont il a étudié la vie et l'œuvre.
Pierre Goudot a été secrétaire jusqu'en 1979, mais il est resté membre du jury jusque l'an dernier. J'ai eu le grand plaisir de parler avec lui au téléphone, c'est le plus ancien secrétaire que j'aie pu connaître. On peut dire de lui qu'il est resté « Moselly » jusqu'à la fin de ses jours, car il nous a quittés peu après avoir décidé de quitter le jury car il se sentait fatigué.
C'est d'ailleurs lui qui écrit sa biographie dans le livre « Dans les pas de Moselly… » que nous offrirons tout à l'heure à Marie Roy.

Ensuite, c'est Yvonne Dayer qui a succédé à Pierre Goudot en 79 (pas participante non plus, finalement Marie Roy vous pouvez peut-être être tranquille !)

En octobre 83, un recueil de nouvelles du prix Moselly sort des presses : « En Lorraine au coin du feu ».
En 1987 du suspense ! Inquiétude au prix Moselly : Yvonne Dayer n'a vu personne, ou presque, à son bureau pour retirer le règlement du prix Moselly. Inquiétude vaine cependant puisqu'un prix a bien été attribué cette année-là à Vincent Decombis pour « Gangsters de terroir ».

En 1998 est lancée l'idée de présenter le prix Moselly sur Internet. Depuis c'est chose faite : c'est Micheline Montagne, qui avait succédé à Josette Codron, qui a lancé les informations numériques relayées par le site d’Études Touloises.

Depuis cette année, en 2019, nous demandons aussi aux participants l'envoi d'un format numérique de leur nouvelle. Le système se met en place. Il permet un gain de temps pour la secrétaire, et des économies de papier et de timbres pour le trésorier.

À noter que les participants, durant longtemps, payaient leur participation en timbres postes (20 timbres à 46 centimes au début du siècle). Aujourd'hui, c'est un chèque de 10 euros pour couvrir les frais générés par le prix Moselly : heureusement car j'ai encore quelques timbres en stock à utiliser.

C'est donc cette ouverture au numérique qui permet à de jeunes Bretonnes de participer au prix Moselly, mais aussi à d'autres Lorrains.

15 Lorrains cette année sur les 28 participants, dont 14 Meurthe et mosellans (10 l'an dernier), 1 alsacien et 4 de la région parisienne, l'Ain, l'Yonne (Sens), Lyon (69), la Loire atlantique (44), les Alpes maritimes (06) Nice, l'Allier (03) Montluçon, et le Puy de Dôme (63) Lempdes.

Un tout petit peu plus d'hommes (15) que de femmes (13).

Le milieu professionnel ayant trait à l'écriture est très représenté (10 personnes en activité professionnelle ou retraitées) : outre les personnes de l'éducation nationale, un traducteur et une linguiste.
- beaucoup d'étudiants cette année : 4,
- 10 retraités (11 l'an dernier 39%).

Cette année, 23 premières participations (79%). C'était 22 l'an dernier.

La première fois aussi pour Marie Roy, première fois au prix Moselly, mais votre parcours est semé de prix couronnant vos écrits.

Parlez-nous de vous !

dimanche 24 novembre 2019

Cérémonie de remise du prix Moselly 2019

Courageuse, la lauréate du prix Moselly d'avoir, avec son conjoint, traversé la France d'ouest en est pour se rendre à la remise du prix. Ce fut un long voyage, ce samedi 23 novembre 2019.

Départ du village de Saint-Jean-sur-Couesnon dans l'Ille et Vilaine où réside le couple, après avoir confié leurs trois enfants (2, 5 et 8 ans) à la garde de leur grand-mère. Prendre le train (un TER) à la gare la plus proche. Traverser Paris au pas de course entre la gare Montparnasse et la gare de l'Est (les couloirs du métro à Montparnasse sont interminables) pour y attraper de justesse le train en direction de Nancy. Le trajet Paris-Nancy se fait en 1 heure 30 par TGV. Une correspondance à Nancy pour rejoindre Toul en TER, lequel emprunte une partie de la vallée de la Moselle. Marie y découvre avec étonnement la présence de cormorans sur la rivière, comme quoi, il peut y avoir d'étonnantes similitudes entre le Bretagne et la Lorraine. Et encore, elle n'y a pas vu les mouettes !

Une délégation du CELT, constituée de la secrétaire du prix Moselly et du trésorier, les a accueillis à la gare de Toul à 15 heures, et conduits à leur hôtel tout proche. Une chambre et deux petits-déjeuners leur étaient réservés, (frais payés par l'association).
Leur souhait de visiter seuls la ville dont ils avaient un plan, puis de se reposer avant la remise du prix a été bien entendu respecté.

18 heures 15 : la salle des mariages de l'Hôtel de Ville était pleine quand a commencé la conviviale cérémonie, il avait même fallu ajouter des sièges au dernier moment.
Après l'accueil par le maire, Alde Harmand, et par le président du CELT, Philippe Masson, la secrétaire, Corinne Florentin, a fait une rétrospective bien sympathique du prix Moselly dont on fêtait les 70 ans ; puis elle a invité Marie Roy à se présenter et à lire sa nouvelle "Les mouches à moteur".
À l'issue de la lecture, le public, séduit par son texte émouvant, n'a pas ménagé ses applaudissements.
Marie Roy, déclarée définitivement 61e lauréate (le prix n'ayant pas été décerné lors de 10 années) a alors reçu des mains du maire et de Gérard Howald, adjoint à la culture, un chèque de 500 euros et le livre "Toul fidèle à son histoire fière au présent", de Michel Brunner. Le CELT lui a offert le livre "Dans les pas de Moselly", un florilège de textes de l'auteur régionaliste, réalisé par le CELT, et 5 exemplaires du n° 170 de la revue Études Touloises, toute fraîche sortie de chez l'imprimeur, dans laquelle sa nouvelle est éditée. Marie Kiffer et Fabienne Barbilllon, deux artistes des Amis des Arts du Toulois, lui ont remis un diplôme original.

C'est autour du verre de l'amitié proposé par la ville que chacun a pu commenter la nouvelle, échanger avec Marie Roy, faire dédicacer sa nouvelle...

Vers 20 heures, les deux Bretons, les deux artistes, le président du CELT, une partie des membres du jury et leurs conjoints, se sont retrouvés au restaurant où, entre deux plats, la lauréate et son conjoint, tous deux invités par l'association, ont pu faire connaissance avec la vingtaine de convives.

Quant au CELT, il est heureux d'avoir récompensé une Celte ayant quelques liens généalogiques avec la Lorraine, du côté de Rombas et de Bitche ; cette dernière localité justifiant la "lorrainitude" de sa nouvelle.

Chronologie illustrée de la cérémonie :

 Alde Harmand, maire de Toul

Philippe Masson, président du CELT

Corinne Florentin, secrétaire du prix Moselly

Marie Roy, lauréate, en cours de lecture de sa nouvelle

Alde Harmand et Gérard Howald, adjoint à la culture, remettent le "gros" chèque de 500 euros et un livre sur Toul à Marie Roy

Les artistes Marie Kiffer et Fabienne Barbillon ont réalisé un diplôme original...

... que découvre la lauréate

Elle reçoit également le livre "dans les pas de Moselly" des mains de Philippe Masson

Le diplôme

Le numéro 170 des Études Touloises,
en vente à Toul (maison de la presse, librairie Bossuet) ou sur le site de la revue

Études Touloises

Les articles du n° 166 sont accessibles sur le site de la revue, ICI.

Marie Roy, lauréate du prix Moselly

Article de l'Est Républicain - Toul | culture - 24/11/19
(Cliquer sur l'image pour voir en grand)

Précision : à la place de "…deux œuvres des artistes Marie Kiefer et Geneviève Barbillon", il faudrait avoir écrit "… un diplôme réalisé par deux artistes, Marie Kiffer et Fabienne Barbillon".

jeudi 21 novembre 2019

En kiosque : Études touloises n°170


Au sommaire :
- Les maires de Toul (3) (1898-1929) : Albert Denis, Gustave Chapuis, Lucien Lafarge par Gérard Howald
- Prix Moselly 2019 : "Les mouches à moteur" par Marie Roy (*)
- Pagney-derrière-Barine. Un village de vignerons au XIX° siècle par Jean-Paul Aubé

(*) Marie Roy pourra dédicacer sa nouvelle lors de la remise du prix Moselly, ce samedi 23 décembre à 18 heures 15 en mairie de Toul. Les abonnés présents pourront prendre possession de leur exemplaire, d'autres seront disponibles à la vente.

dimanche 17 novembre 2019

Les abbayes bénédictines de Toul [Conférence du 12 novembre 2019]

Claude Faltrauer et Philippe Masson

Le conférencier, Claude Faltrauer a rédigé une thèse intitulée :
"Le cadre de vie et de prière des bénédictins de la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe de la province de Lorraine aux XVIIe et XVIIIe siècles"
Thèse soutenue le 16/12/2014 et dont on peut trouver le résumé ici :

Sur le même thème, il a publié le 5 mars 2018 aux Éditions Gérard louis "Bénédictins en Lorraine"


Présentation de l'éditeur :
"À la fin du XVIe siècle, le concile de Trente instaure des congrégations destinées à regrouper les abbayes des ordres anciens. La Lorraine, terre de catholicité, se trouve à la pointe du renouvellement des pratiques religieuses. C'est tout naturellement que s'y créent les premières congrégations dont celle des bénédictins. Fondée par Didier de La Cour, condisciple de Pierre Fourier et Servais de Lairuelz à l'université de Pont-à-Mousson, la congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe naît en 1604. Pour la première fois, l'histoire de cette congrégation qui donne naissance à celle de Saint-Maur est publiée. Érudits, les bénédictins de Lorraine enrichissent les sciences et les arts sans négliger pour autant leurs devoirs religieux. Si quelques personnalités dominent à l'instar de Dom Calmet, le plus grand nombre de ces religieux demeurent dans l'ombre des cloîtres. C'est à leur rencontre que Claude Faltrauer, docteur en histoire de l'université Lyon 2, vous emmène, en parcourant les bâtiments qu'ils se font construire. Pour la première fois, dix-neuf maisons sont replacées dans leur contexte historique comme une invitation à sillonner la Lorraine de Saint-Avold à Moyenmoutier, de Munster à Saint-Mihiel et du Saint-Mont à Bouzonville sans oublier Toul et Nancy."

Il a été principalement question dans l'exposé du conférencier des deux abbayes Touloises de Saint-Mansuy et de Saint-Evre. Le contexte lorrain permet de mieux les connaitre malgré la faible bibliographie les concernant qui pose plus de questions qu'elle ne donne de réponses, mais l'étude de l'ensemble des abbayes lorraines permet de situer les bénédictins au sein de la congrégation de Saint-Vanne depuis 1604 dans ces abbayes "de campagne" à proximité de la cathédrale Saint-Étienne et de ses évêques.

jeudi 14 novembre 2019

Prix du livre d'art à "Toul Bellevue – Faïencerie d'art (1756-1951)"


Le 12 novembre 2019, le livre sur la faïencerie de Toul Bellevue a reçu à Épinal le prix du livre d'art, décerné par le jury interdépartemental des conseils généraux.
Ce prix s'accompagne d'une dotation de 1 000 euros qui sera offerte par les auteurs à l'association des Amis du Musée de Toul, pour soutenir leur action permettant d'enrichir les collections.
Ce livre, richement illustré, est un bon complément de l'exposition qui se tient au musée Michel Hachet jusqu'au 15 janvier 2020. Visite guidée possible sur demande.

 Source photo : page Facebook de Alde Harmand

Les contributeurs :
- au premier rang, de gauche à droite : Daniel Steinbach et Philippe Masson (CELT), Alde Harmand (maire de Toul), Catherine Calame (présidente de l'Académie Lorraine des Arts du Feu et spécialiste de la faïence de Lunéville et Saint-Clément).
- au second rang, de gauche à droite : Hervé Aubry (un des descendants des directeurs de la faïencerie de Toul-Bellevue et généalogiste de la famille Aubry), Vincent Lamarque (employé au musée de Toul et membre des Jeunes Amis du Musée).

vendredi 8 novembre 2019

Prix Moselly 2019 - Marie Roy et "Les mouches à moteur"


Article Est Républicain du 8 novembre 2019
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Le journal donne ici un bref résumé de la nouvelle


Biographie :

Née le 15 août 1982, j’ai vécu jusqu’à mes vingt ans dans l’Aisne, dans un petit village nommé Chéry-Lès-Pouilly. Ma gourmandise associée à ma curiosité de savoir m’ont menée vers des études en sciences de l’alimentation. En 2005, titulaire d’un diplôme d’ingénieur dans ce domaine, j’ai travaillé quelques années dans l’agro-alimentaire. M’y ennuyant formellement, et déjà mue par l’envie d’écrire comme de raconter les gens, je décidais, en 2009, de quitter mon poste pour entreprendre une thèse en sociologie de l’alimentation. Cette thèse est restée à l’état d’idée, puisque quelques jours plus tard je rencontrais l’homme qui deviendrait mon mari. Je suis donc restée là où depuis nous avons restauré une maison : en Ille et Vilaine, dans la vallée du Couesnon, entre Rennes et Fougères. En 2010, j’ai créé une entreprise de cours de cuisine et suivi nutritionnel à domicile. Je l’ai cédée en 2016 pour devenir l’assistante de mon mari informaticien. La naissance de notre troisième enfant en décembre 2017 m’incitait à devenir Maman à temps plein ou presque. C’est dans ce "presque" que se joue l’écriture.
Dans "Les mouches à moteur", c’est Titouan, un petit garçon, qui s’exprime, observateur d’un partage d’héritage dans une famille heureuse où personne ne manque de rien. Ce petit garçon, à travers le seul amour pour les défunts, blotti dans ses souvenirs, aura une perception singulière de la situation, toute de logique et d’émotions franches.

Bibliographie :

- 3ème Prix du Jeune Écrivain 2008 et Prix du Jeune Écrivain des lycéens 2008, avec Je suis né vermisseau.
- 1er prix du concours "Tu connais la nouvelle" 2008, avec Les souris ne meurent plus.
Je n’ai pas écrit de 2009 à 2019, une pause de 10 ans où ma vie avait tant besoin de moi que je ne pouvais consacrer à l’écriture la moindre minute. Lorsque mon cadet a décidé, à un an, de faire des siestes, j’ai mis ses temps de sieste au profit de l’écriture. J’ai donc, depuis décembre 2018, participé à 5 concours, dont le prestigieux Prix Moselly. Trois de ces nouvelles ont été primées, à ma plus grande joie mais aussi surprise :
- 1er prix du concours de nouvelles de Saint Pol Sur Ternoise 2019 avec Lola tant pis.
- 4ème prix du Loir Littéraire 2019 avec La colle à poussières.
- J’ai reçu, le 4 novembre, un appel dont je me souviendrai longtemps, m’apprenant l’attribution du prix Moselly 2019 pour ma nouvelle Les mouches à moteur.

mercredi 6 novembre 2019

Prix Moselly 2019 : le verdict

Réuni dans la bibliothèque du musée de Toul ce lundi, le jury avait la tâche délicate de primer une nouvelle parmi les quatre présélectionnées lors de la précédente réunion.


À l'issue du premier vote, la lecture à voix haute des deux textes ayant obtenu le plus de suffrages a permis de faire un choix définitif.


Le texte, qui fait la part belle à un jardin, s'intitule "Les mouches à moteur" et son auteure, Marie Roy, réside dans l'Ille et Vilaine.


Rendez-vous samedi 23 novembre2019 à 18 heures, salle des mariages de l'hôtel de ville, pour la lecture du texte et la remise officielle du prix.

mardi 5 novembre 2019

Conférence du 12 novembre 2019

Mardi 12 novembre à 20h30

Les abbayes bénédictines touloises dans la congrégation de Saint-Vanne
Par
Claude Faltrauer

Toul, salle des adjudications – entrée libre

Claude Faltrauer est né dans le pays des abbayes de la croix sacrée de Lorraine, il a fait de ces monuments l’objet de ses recherches universitaires en menant parallèlement un cursus universitaire aboutissant à un doctorat en histoire à l’université de Lyon sous la direction de M. Philippe Martin en 2014 et une carrière au service du patrimoine culturel des Vosges. Aujourd'hui, il enseigne dans un  lycée.
https://crulh.univ-lorraine.fr/content/claude-faltrauer
Source photo : babelio