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mercredi 31 octobre 2018

Conférence de novembre : Raoul Lufbery, as de la première guerre mondiale, mort à Maron

La prochaine conférence du CELT aura lieu le mardi 13 novembre à 20h30 salle des adjudications. L'entrée est libre comme d'habitude.

Gérard Howald parlera de Raoul Lufbery, as de la première guerre mondiale, mort à Maron.


C'était un aviateur Franco-américain de l’Escadrille Lafayette, né à Chamalières Puy-de-Dôme le 14 mars 1885. Il est mort à Maron le 18 mai 1918.

Raoul Gervais Lufbery posant à côté de son avion (vers 1916/1918)
Source de la photo : Wikipédia


Un destin hors du commun. "Sa vie ne ressemble à aucune autre, Raoul Lufbery était un aventurier, un globe trotteur et un pilote de chasse exceptionnel" Pascal Guinard dans « La Montagne » du 25 avril 2014.

Un autre aviateur, Marc Pourpe, ami et mentor de Lufbery, mort le 2 décembre 1914, sera également abordé.

Une classe du lycée Majorelle présentera des panneaux sur Raoul Lufbery et une maquette de soufflerie concernant l’aile de l’avion de Lufbery. Les élèves ont été encadrés par Mesdames Nathalie Arroyas (histoire-géographie) et Bénédicte Fockeu (anglais) et par Monsieur Jean-Claude Berceaux (sciences de l’ingénieur). Maryse HUMBERT, présidente du Souvenir Français et le Colonel Pierre-Alain ANTOINE, ont assisté les élèves pour préparer l’exposition.

samedi 27 octobre 2018

Au Claveau

Interventions de Jean-Pierre Ziegler et Josette Codron à l'occasion de la bourse aux livres organisée par le Claveau. L'un fera couarail sur le thème de "La nouvelle" et l'autre une conférence "Émile Moselly, un Goncourt oublié ? "
Tous deux sont membres du CELT et lauréats du prix Moselly.

Est Républicain - 25 octobre 2018

jeudi 25 octobre 2018

Retour sur la balade littéraire du samedi 20 octobre

"Retrouvez les photos de la promenade littéraire organisée, le samedi 20 octobre, par la médiathèque municipale de Chaudeney-sur-Moselle"

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-toul/2018/10/23/promenade-litteraire-organisee-par-la-mediatheque-municipale-de-chaudeney-sur-moselle-gpso?fbclid=IwAR2yC0CzbJo1DE6erlTCIW4ISPrCYIuZMLBjWdQbU1sGwErZezVZdLYcxa8#0_0
Est Républicain du 23 octobre 2018


Le pupitre en bois du siècle dernier a repris du service


Dernière étape devant l'église


Article paru dans l'Est Républicain du 25 octobre 2018 - Chaudeney



dimanche 21 octobre 2018

"C'aurait dû être la Der des Der" [Compte-rendu de la conférence du 19 octobre 2018]

C'est devant un public nombreux qu'Étienne François a présenté un brillant exposé. Cette conférence du CELT s'est tenue exceptionnellement au cinéma Citéa. Elle était organisée en supplément des conférences mensuelles, dans le cadre du centenaire de la guerre de 1914/18, en partenariat avec la ville de Toul.

 Étienne François est présenté par Philippe Masson, Président du CETL et historien



Dans un premier temps, le conférencier a expliqué pourquoi cette guerre, que tous les pays commençaient avec la conviction qu'elle ne durerait que quelques semaines, a duré si longtemps.

Après la fin des combats, divers traités de paix (principalement celui de Versailles, mais aussi de Neuilly, Trianon…) sont signés entre 1919 et 1923.
Leur rôle est de fixer les conséquences de la défaite pour les pays vaincus, l'Allemagne et les Empires Austro-hongrois et Ottoman. Ils entrainent le morcellement de l'Autriche-Hongrie et de l'Empire colonial allemand, et l'indépendance de la Pologne.
La Russie, qui avait signé un traité séparé à Brest-Litovsk en 1918, n'est pas plus conviée que l'Allemagne à la conférence de Paix de 1919.

La SDN (Société des Nations) est créée en 1920 afin de préserver la paix en Europe.

Contrairement à ce qu'il est fréquent de penser, ce n'est pas l'humiliation de l'Allemagne et l'effort demandé à titre de réparation (dommages de guerre) qui seront à l'origine de la montée du nazisme et de la seconde guerre mondiale, mais la crise économique américaine suite au Krach d'octobre 1929.

Quant au démantèlement des états les plus orientaux, et des colonies, il a encore de nos jours des conséquences dramatiques qui ont leurs racines dans ces traités (Syrie, Irak…).


La séance s'est poursuivie par un débat intéressant, plusieurs personnes ayant posé des questions à laquelle Étienne François a répondu avec beaucoup d'aisance, notamment sur les répercutions actuelles du traité de Versailles et sur l'avenir de l'Europe (Union Européenne).

samedi 13 octobre 2018

Conférence "C'aurait dû être la Der des Der"

Conférence présentée par Étienne François, dans le cadre du centenaire de la guerre de 1914/18, organisée par le CELT.
Elle aura lieu au Citéa (cinéma, rue de Rigny, juste à côté de la mairie), vendredi 19 octobre à 19h00.
L'entrée est libre, sans réservation.



Étienne François est professeur émérite d’histoire à l’Université Libre de Berlin (Allemagne) et à l’Université Paris-I (Panthéon-Sorbonne). Ancien élève de l’École Normale Supérieure, agrégé d’histoire et docteur d’État ès-lettres, il a enseigné entre 1970 et 2008 successivement à Nancy, Stuttgart, Göttingen, Paris et Berlin.

Son dernier livre porte sur l'Europe . http://www.arenes.fr/livre/europa-notre-histoire/

Étienne François est donc un grand spécialiste de la question abordée vendredi, à savoir le traité de Versailles (qui a mis un terme à la Première guerre mondiale).


La conférence s'adresse à tous les curieux. Il s'agit bien d'une conférence pour le grand public.

jeudi 11 octobre 2018

La flore du Toulois vue par Moselly [Compte-rendu de la séance du 9 octobre 2018]

Un hommage a été rendu par une minute de silence, en début de séance, à Michel Hachet, fondateur du CELT décédé le 31 août 2018.



À l'occasion de cette première séance après la pause estivale, le président du CELT, Philippe Masson, a annoncé les nombreuses animations à venir organisées par le CELT et par les diverses associations amies (Claveau, MJC, Phil'Art…), tant dans le cadre du centenaire de la mort de Moselly que dans celui du la fin de la guerre de 1914/18.

oOo

Lors de la conférence, les deux intervenants, Michel Brunner, lecteur des textes de Moselly, et Paul Montagne, botaniste, ont emmené le public, nombreux, en balade dans la campagne touloise dans les écosystèmes suivants :
- Bords de Moselle
- Forêts et arbres
- Champs et cultures
- Vignes et vendanges
- Fleurs de saison

"Les promenades de Moselly ne l'entrainent jamais très loin de Chaudeney : du val des Nonnes à l'ouest aux aciéries de Neuves-Maisons à l'est. Dans ce petit coin de Lorraine, les paysages traversés sont souvent décrits avec la précision et la rigueur d'un peintre réaliste qui conduit son lecteur à les percevoir comme de véritables tableaux animés de la nature environnante.
La plupart des espèces végétales citées par Moselly sont communes dans le Toulois. Ce sont le plus souvent des espèces à floraison estivale, période à laquelle il passe ses vacances touloises depuis qu'il a quitté son village pour faire ses études. Le portrait qu'il en fait est parfois suffisamment explicite pour pouvoir les identifier avec une quasi-certitude. Il est cependant souvent assez difficile de distinguer deux espèces proches ou même d'en déterminer certaines quand leur nom, leur habitat, leur port ou leur couleur ne sont pour lui que des mots, sources de son inspiration poétique."

Il ne faut pas s'attendre à trouver, dans les textes de Moselly, un réalité scientifique, mais une découverte poétique de la flore.
Ainsi que l'a souligné Paul Montagne, les images de la nature évoquées par Moselly sont de véritables tableaux dynamiques dans lequel l'auteur plonge ses lecteurs. On est comme immergés dans un tableau d'Adrienne Jouclard, de Jules Bastien Lepage, d'Alfred Renaudin, d'Émile Friand… peintres de son époque.

"C’était un pur artiste, ayant tous les dons du peintre et du poète…" écrit Fernand Rousselot en citant Charles Daudier dans un article (La mémoire d’Émile Moselly) publié par L'Est Républicain du 4 mars 1932.

Enfin l'évocation d'Émile Gallé par Moselly nous conduit à imaginer que les deux Émile aient pu se croiser sur les mêmes sentiers toulois, bien qu'il n'y en ait aucune trace dans les écrits de l'un ni de l'autre.


samedi 6 octobre 2018

Hommage à Émile Moselly - Article dans la presse

Les élus et les associations ont déposé des gerbes de fleurs
sur la tombe d’Émile Moselly
(Source ER Chaudeney 5 octobre 2018)


Voila un siècle, Émile Chenin, plus connu sous le pseudonyme de Moselly, mourait brutalement, d’une crise cardiaque, dans le train entre Quimper et Lorient.
Son corps a été ramené, un an plus tard, le 9 octobre 1919 au cimetière du village. Mardi soir, une petite cérémonie d’hommage réunissait les maires de Chaudeney et de Toul, les membres du Claveau et du Cercle d’études locales du Toulois, les responsables de la bibliothèque, le jury du prix Moselly, quelques élus et des villageois ainsi que deux arrière-petits-enfants de l’écrivain devant la tombe du prix Goncourt 1907. Emmanuel Payeur, maire de la commune a rappelé l’attachement des Caldéniaciens à leur illustre concitoyen, auteur régionaliste bien connu dans le Toulois : "Il décrivait si bien les paysages et les figures du village mais il ne faut pas idéaliser la vie de cette époque, qui n’était pas si facile. Il faut de la tradition, du passé, ne garder que le meilleur et laisser Moselly nous guider vers l’avenir". Après le dépôt de gerbes, la lecture d’un extrait du Rouet d’ivoire, dans lequel l’auteur décrit un "artiste camp-volant, passant le temps des vendanges au village, a donné au public un exemple de ces portraits précis et sensibles qu’il savait si bien brosser. Les descendants de l’auteur ont ensuite pu, autour du verre de l’amitié, échanger quelques souvenirs des années qu’ils ont passés au village.

Les souvenirs de ses arrière-petits enfants

Jean-François et Gilles Chenin ont fait le voyage depuis la Normandie et la région parisienne pour rendre hommage à leur célèbre aïeul. Ils se souviennent de l’école (qu’ils n’ont pas reconnue puisqu’elle est devenue mairie), du Marronnier de Sully qui trônait devant l’église, de leurs vacances au village, de leurs escapades dans la forêt, dans les ruines de la poudrière de Bois sous Roche ou sur la péniche ancrée au bord de la Moselle.

mercredi 3 octobre 2018

Dépôt de gerbes sur la tombe de Moselly

Le centième anniversaire de la mort de Moselly a été commémoré jour pour jour ce mardi 2 octobre 2018 à 18 heures au cimetière de Chaudeney-sur-Moselle où l'écrivain est enterré. À cette occasion, sa tombe a été fleurie par la municipalité de Chaudeney, le CELT et la municipalité de Toul.
Après les discours d'Emmanuel Payeur, maire de Chaudeney et de Philippe Masson, président du CELT, Corinne Florentin, secrétaire du prix Moselly, a lu un extrait du Rouet d'Ivoire, puis Gilles Chenin, l'un des deux arrières-petits-fils de Moselly présents a évoqué le travail de mémoire réalisé par André Idoux, Caldéniacien et membre du jury du prix Moselly, décédé il y a quelques mois.
L'assemblée, composée de Caldéniaciens, de Toulois, de membres de la famille, du CELT, du Claveau… s'est retrouvée ensuite à la mairie pour partager le verre de l'amitié offert par la municipalité de Chaudeney.







lundi 1 octobre 2018

L'Exposition Moselly est reportée à une date ultérieure

Communiqué :

"Suite à un contretemps indépendant de notre volonté, nous vous informons que l'inauguration de l'exposition "Moselly inédit : d'après les archives et le fonds de l'Académie Goncourt" prévue le vendredi 5 octobre prochain, à 18h, au Musée d'Art et d'Histoire de Toul est annulée.
L'exposition étant reportée à une date ultérieure, inconnue à ce jour, nous ne manquerons pas de vous tenir informé.

En vous remerciant pour votre compréhension et en vous demandant de bien vouloir transmettre cette information aux personnes ne disposant de boîte électronique,

Cordiales salutations
L’équipe du Musée :"

L'exposition était prévue du 06/10 au 06/12/2018

Conférence d'octobre : Émile Moselly, peintre des paysages, poète de leur flore

Mardi 9 octobre à 20 heures 30 - Salle des adjudications - Entrée libre.

Conférence présentée par Paul Montagne (flore) et Michel Brunner (lecture des textes de Moselly).


Émile Moselly, peintre des paysages, poète de leur flore


"Aimer, comprendre la nature ! C'est peut-être le calme, le sourire de notre vie." écrit Émile Moselly sur la première page de son journal en septembre 1890.
Comment alors ne pas s'étonner que la nature soit si présente dans la majeure partie de son œuvre littéraire ? Au sein de cette nature, Moselly regarde vivre les femmes et les hommes côtoyés autour de Chaudeney-sur-Moselle. Ce sont les paysages dans lesquels vivent ses personnages, la flore qui les entoure et voient tous les jours qui constituent l'objet de cette causerie illustrée. Une flore riche d'espèces sauvages mais aussi d'espèces cultivées pour vivre.

Au travers de ses textes nous vous invitons à suivre Moselly sur les bords de Moselle, en forêt, au milieu des champs et des vignes, pour y observer les fleurs du printemps, celles de l'été et de l'automne, avant d'imaginer la rencontre sur les sentiers toulois de deux Émile, Moselly et Gallé.