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lundi 13 septembre 2021

Cérémonie de remise du prix Moselly 2020

Des applaudissements nourris, une émotion palpable, une lauréate tout étonnée de l'impact de ses mots sur le public de la salle des mariages de l'hôtel de ville de Toul, c'était l'heureuse surprise que nous dévoilait samedi soir le jury du prix Moselly. Cette année, la remise du prix Moselly 2020 avait un peu de retard sur le calendrier, mais la cérémonie n'en fut que plus lumineuse, par les mots d'Hélène Vilasi et par la belle lumière de septembre qui pénétrait par les fenêtres immenses de l'hôtel de ville. Hélène Vilasi nous a conté une histoire d'intégration, d'une famille italienne, au sein de l'industrie sidérurgique de Moselle, intégration aussi réussie que douloureuse car si l'ascenseur social a bien fonctionné, ce fut au prix de vies humaines. La sidérurgie lorraine n'est pas morte, loin s'en faut, et elle continue d'engendrer des métiers de passion et de douleur ; et bon nombre de sidérurgistes continuent d'aimer la Lorraine, terre de labeur et de dignité. Cette passion était donc au rendez-vous samedi soir, et, comme depuis plus de 70 ans, la municipalité, à travers son maire actuel Alde Harmand, a remis la récompense bien méritée de 500 euros à la lauréate. Puis ce sont les deux artistes locales Marie Kiffer et Fabienne Barbillon qui lui ont remis avec joie le magnifique diplôme réalisé pour l'occasion et illustrant sa nouvelle « Adieu Lorraine ». Hélène Vilasi était touchée par l’accueil et émerveillée par cette journée extraordinaire qui s'est terminée autour d'un repas organisé par le CELT, initiateur de cette belle aventure qu'est le prix Moselly.

 Hélène Vilasi faisant la lecture de sa nouvelle "Adieu Lorraine"

 

Dédicace de la nouvelle éditée dans le numéro 176 des Études Touloises

dimanche 5 septembre 2021

Remise du prix Moselly 2020, Hôtel de Ville de Toul, samedi 11 septembre à 18h30

Hélène Vilasi vient faire la lecture de sa nouvelle, prix Moselly 2020, à la salle des mariages de l'hôtel de ville de Toul, samedi 11 septembre, 18h30. La lecture sera suivie de la remise du prix, des dédicaces et d'un verre de l'amitié. L'auteur se présente ainsi et dévoile ses sources d'inspiration pour Adieu Lorraine, sa nouvelle. 

Je suis Hélène Vilasi, quarante ans, maman de deux filles de treize et dix ans et lorraine de cœur. Je suis née à Thionville d'une mère meusienne et d'un père d'origine italienne. En 1998, j'ai momentanément quitté la région pour suivre des études en école de commerce, d'abord à Reims puis à Breda aux Pays-Bas. De retour dans la région avec mon double-diplôme en poche en 2002, j'ai perpétué la tradition familiale en étant embauchée dans le secteur sidérurgique à Florange, où je travaille encore aujourd'hui : nous en sommes à la troisième génération de métallo ! J'habite à Pommérieux, village situé au sud de Metz, où je partage mon temps libre entre famille et amis, lecture et musique (je m'essaie à la guitare et j'étais grande adepte de concerts... vivement que cela soit de nouveau rendu possible). Je suis une très grande lectrice mais je débute dans l'écriture : Adieu Lorraine est le second texte que j'écris et le Prix Moselly est le premier concours auquel je participe. C'est la raison pour laquelle j'ai eu du mal à croire au coup de fil de Mme Florentin (Secrétaire du Prix Moselly) : cette annonce était pour moi aussi incroyable qu'inespérée. C'est d'une seule phrase de mon collègue, Christian Marchionni, que tout est parti : nous avions l'habitude d'échanger sur nos lectures et je me suis jetée à l'eau au printemps 2020 en lui faisant lire un texte que j'avais rédigé quelques années plus tôt sur mon expérience néerlandaise et l'entrée dans la vie d'adulte. Il m'a encouragée à « récidiver » et à participer à un concours. Quel excellent conseil ! 

La nouvelle : 

Je suis plutôt fière de ce texte qui m'a été inspiré par l'histoire de mes grands-parents paternels. Adieu Lorraine c'est le récit de l'immigration italienne en Lorraine, du déracinement, de la rudesse de la vie dans l'industrie sidérurgique de l'époque mais aussi de l'intégration et de l'espoir d'une vie meilleure pour ses enfants. J'ai puisé dans les témoignages de mon père (mes grands-parents n'étant malheureusement plus là pour raconter), mes souvenirs d'enfance et mon expérience professionnelle actuelle pour rédiger cette nouvelle : coucher tout cela sur papier est pour moi une façon de ne jamais oublier cet héritage familial et d'en laisser une trace pour mes filles. Pour les besoins du récit, je me suis tout de même amusée à insérer cette histoire vraie dans un contexte romancé qui, j'espère, aura su tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière ligne. Évènement soumis au port du masque et du pass sanitaire. L'entrée se fera dans la mesure des places disponibles.

samedi 4 septembre 2021

Le n° 177 des Études Touloises est paru - n°173 en ligne

Au sommaire du numéro 177 : 
 
 - Les anciens combattants toulois de la guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783) par Jean-Paul Aubé 
- Climats d'antan… Du climat de la Meurthe par Jean-Yves Chauvet 
- Le gisant d'un évêque de Toul dans la cathédrale de Metz : Jean de Heu par Michel Marchand
- Souvenirs d'enfance par Pierre Bouchot 
- Chronique des 800 ans… 
 

 Les articles du n° 173 sont accessibles sur le site des Études Touloises.