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dimanche 15 février 2015

Prix Moselly 2015

Le concours pour le 67ème prix Moselly est ouvert.



Le prix Moselly récompense chaque année une nouvelle d'inspiration lorraine.

Le règlement complet est téléchargeable ici.

Extrait :
- Les thèmes sont laissés à la liberté de l’auteur et peuvent être une fiction, ou s’inspirer de faits contemporains ou passés, de lieux ou de personnages en relation avec la Lorraine… Il n’est pas question d’imiter le style de Moselly, mais de créer un univers personnel qui évoque de près ou de loin la Lorraine.

- Le prix est ouvert à tous, quel que soit l'âge, à l'exclusion des anciens lauréats. Chaque candidat peut présenter plusieurs textes fournis en envois distincts.

Date limite de réception des textes : le samedi 12 septembre, dernier délai.

Pour tout savoir sur Émile Moselly et sur le prix Moselly, consulter sur le site d'Études Touloises.

samedi 7 février 2015

Études Touloises en couleurs

Une bonne nouvelle pour les lecteurs de la revue : Études Touloises sera désormais édité entièrement en quadrichromie, et ceci sans augmentation de son prix.
Les nouvelles techniques permettent en effet l'impression de documents en couleurs à un coût modéré.

Un avant goût de ce que sera le prochain numéro :

mercredi 4 février 2015

Séance de février 2015 #3 (compte-rendu)

Philippe Masson a présenté à un public très attentif, ce mardi 3 février, l'histoire d'un des derniers ermites connu sous le nom de frère Joseph.


Philippe Masson est membre du Cercle d'Études Locales du Toulois dont il est vice-président

Pierre-Joseph Formet est né le 7 février 1724 au hameau de Lomontot, dans la paroisse de Lomont, actuel département de la Haute-Saône. Il décède le 30 avril 1784 à Ventron dans les Vosges.

Les écrits d’Henri Regnard de Gironcourt (1719-1786), contemporain de frère Joseph, constituent la principale source sûre car beaucoup d'ouvrages ont été édités de façon posthume avec toute les imprécisions, ajouts et interprétations que cela sous-entend. Philippe Masson a pu ainsi retracer, avec une rigueur d'historien, le portrait et le parcours spirituel d'un ermite hors des clichés, vêtu en paysan, se nourrissant de croûtes de pain, de pommes de terre et d'herbes bouillies, se rendant régulièrement à la messe à Saulxures-sur-Moselotte et fabriquant des objets pieux (médailles et chapelets) pour subvenir à ses besoins.

Plusieurs endroits ont abrité sa solitude avant qu'il ne se fixe sur les hauteurs vosgiennes, rudes et isolées, près du village de Ventron, dans un édifice en pierre accolé d'une chapelle qui ont été construits à son intention par les Véternats. L'ermitage qu'on peut visiter actuellement sera couvert ultérieurement d'un toit d'ardoises.
Il aurait rencontré à Saulxures-sur-Moselotte ou à Ventron, l'évêque de Toul, diocèse dont il dépendait. Il pourrait s'agir de Scipion-Jérôme Bégon ou de Claude Drouas de Boussey.

Déclaré "vénérable" en 1903, il repose dans l'église de Ventron où l'on trouve, sous forme d'un vitrail, une de ses rares représentations.


"L’érémitisme dans les diocèses champenois et lorrains - Fin XVIe – courant XIXe siècle"
thèse de doctorat de Philippe Masson présentée à Lyon le 20 décembre 2013

Chapitre "Un ermite anachronique : frère Joseph", pages 449 à 463.