Toute l'actualité du CELT : conférences, revue Études Touloises, prix Moselly...

samedi 15 décembre 2018

Les vœux des Études Touloises pour 2019


Ce message témoigne aussi, de la part de l'équipe de réalisation des Études Touloises, de sa reconnaissance à tous ceux qui, par leurs recherches, par leurs participations passée (ou futures), contribuent au succès de notre magazine toulois.

En Provence, puisque c'est là que je réside, on dit : Bon bout d'an et à l'an qué ven !
Bernard HUMBERT
Rédacteur des Études Touloises

mercredi 12 décembre 2018

Les Monuments aux morts [Compte-rendu de la conférence du 11 décembre 2018]



En guise d'introduction, Philippe Masson a projeté une photo prise aux Thermopyles (Ve siècle avant J.C.) montrant que l'hommage aux soldats morts durant les guerres est très ancien.
Une plaque y porte l'inscription " Passant, va dire à Sparte qu’ici nous sommes morts pour obéir à ses lois”.


Dans un premier temps, il a été question des sépultures en hommage aux tués pendant les combats de 1870, notamment allemands, sur leurs lieux de combats ; les français sont plus proches des localité en périphérie des champs de bataille comme celui de Mars-la-Tour, qui a dû ménager la susceptibilité de l'occupant. À noter qu'alors, la croix de Lorraine n'était pas un symbole français pouvant froisser l'occupant allemand.


Depuis 1871, les monuments ont été édifiés en France sous l'impulsion du Souvenir français (Fondateur, François-Xavier Niessen)et par l'animateur du Souvenir Français en Lorraine, Jean-Pierre Jean.

L'accent a été mis sur les monuments aux morts de la guerre de 14/18, et, en tout premier lieu, ceux allemands, édifiés sur place pendant les combats, adressés aux "Kammeraden" tombés pour la patrie "Vaterland".

Cimetière allemand de Saint-Mihiel, un soldat dans une attitude humble.

Les monuments aux morts français ont été érigés dans pratiquement toutes les villes et villages de France, au début des années 20 et ont bénéficié d'une subvention (modeste) de l'État. Certaines paroisses ont installé une plaque dans l'église du village.
Les mentions inscrites rendent hommage aux soldats ou héros "morts pour la France" avec des variantes dans la formule, sauf en Alsace Moselle où est inscrite une phrase simple du type "aux tués..", les soldats ayant pour la majorité d'entre eux, combattu sous l'uniforme Allemand.

Les noms des soldats y sont toujours inscrits, rarement par ordre du grade (Pagny-sur-Moselle) mais plus souvent suivant l'année de leur mort (Pierre-la-Treiche) ou par ordre alphabétique (Toul) ; ordonnancement contrarié par l’identification de victimes après l'édification du monument.
Quant à la statuaire, elle va de la simple colonne, éventuellement surmontée d'un symbole (coq), au monument le plus élaboré (Commercy…).
Rares sont les monuments pacifistes avec l'inscription "plus jamais..."

Pagny-sur-Moselle

Pierre-la-Treiche

Toul




Commercy

Hattonchâtel

Enfin, hommage a été rendu aux associations qui entretiennent ou restaurent ces monuments. Citons Denis Mellinger, sculpteur meusien, pour le remplacement du lion de Varvinay en Meuse (monument allemand longtemps laissé à l'abandon) ou pour l'édification d'un monument incitant au devoir de mémoire à Lamorville - Lavignéville (55). On lui doit aussi, à Neuville-les-Vaucouleurs (55), un récent bronze en hommage aux ânes blessés ou morts durant la guerre de 14/18.



mercredi 5 décembre 2018

Conférence du 11 décembre 2018

Salle des adjudications à 20h30

Philippe Masson propose une conférence illustrée sur les Monuments aux morts. Il s'agira d'étudier l'origine des monuments au morts puis, en se centrant sur la période de l'entre deux guerres, de détailler leur typologie et le message qu'ils peuvent délivrer. Les exemples seront essentiellement lorrains.
Entrée libre.



Monument aux morts de Toul
en deux parties situées de part et d'autre du monument au siège de 1870

mercredi 28 novembre 2018

Études Touloises : mise en ligne du n°162

Les quatre principaux articles du numéro 162, dont la nouvelle lauréate du prix Moselly 2017, sont en ligne sur le site de la revue.

dimanche 25 novembre 2018

Études Touloises n° 166, spécial Émile Moselly

En kiosque, et en accès abonnés sur le site des Études Touloises.
 

Au sommaire :
  • Émile Moselly, Peintre des paysages toulois, poète de leur flore, par Paul Montagne
  • Chaudeney-sur-Moselle. Le village d’Émile Chenin dit Moselly, au XIXe siècle, par Jean-Paul Aubé
  • La Moselle : contribution collective des lauréats du Prix Moselly des années passées. Textes recueillis par Micheline Montagne
  • Une commémoration littéraire avortée : le monument à Émile Moselly, par Philippe Masson
  • Moselly censuré, par Philippe Masson
  • Album photos : Émile Moselly
  • Prix Moselly 2018 : La révolte de la vieille dame, par Geneviève Bobior-Wonner


Remise du prix Moselly 2018

Si les manifestations sociales avaient peut-être dissuadés certains de se déplacer, la salle des tapisseries du musée d'Art et d'Histoire de Toul était néanmoins bien remplie par les auditeurs venus découvrir ce samedi 24 novembre 2018 la nouvelle primée pour le prix Moselly 2018 : La révolte de la vieille dame, et son auteur : Geneviève Bobior-Wonner.
Madame Geneviève Bobior réside à Sérémange-Erzange en Moselle. Âgée de 75 ans, elle est retraitée de l'éducation nationale après avoir enseigné les lettres et l'histoire-géographie en France et Outre-mer. Ce n'est pas une débutante en écriture puisqu'elle a déjà publié plusieurs ouvrages, dont des romans policiers. Elle avait tenté sa chance une première fois dans le concours toulois en 2017.
La cérémonie a été ouverte par Gérard Howald, adjoint représentant Alde Harmand, maire, empêché en dernière minute. Après une courte intervention de Philippe Masson, président du CELT, Corinne Florentin a communiqué les statistiques concernant les nouvelles reçues et les 28 participants au concours 2018.
Puis la lauréate et trois membres du jury se sont relayés pour faire la lecture du texte au public qui en faisait la découverte.
Elle s'est vue remettre par Philippe Masson 5 exemplaires du numéro 166 des Études Touloises spécial centenaire du décès de Moselly dans lequel sa nouvelle est éditée, un exemplaire de l'ouvrage Dans les pas de Moselly réalisé par le CELT. Gérard Howald lui a offert un chèque de 500 euros de la part de la ville de Toul et Pascale Laurent "faiseuse de couleurs" un diplôme original de sa composition, illustrant la nouvelle.

Gérard Howald et Philippe Masson ont ensuite présenté l'exposition "Moselly inédit - Un écrivain d'après ses archives et le fonds de l'académie Goncourt" présentée dans cette même salle des tapisseries.

Il a été possible ensuite de partager ses impressions avec la lauréate lors du vin d'honneur offert par la ville de Toul. Elle a ainsi confié que si sa nouvelle était une fiction, la petite Marie chétive née pendant la guerre, c'était elle.

De gauche à droite :
Geneviève Bobior, Corinne Florentin, Gérard Howald, Philippe Masson



Pascale Laurent et son œuvre

Article du 25 novembre 2018 - Source Est Républicain

jeudi 22 novembre 2018

Conférence au musée - Samedi 24 novembre

Dans le cadre des conférences "Une heure, une œuvre" organisées par les Amis du Musée de Toul, Philippe Masson, président du CELT, présentera le tableau "Une vosgienne" de Henri Rovel.





samedi 17 novembre 2018

Remise du prix Moselly et exposition

Attention : la remise officielle du prix Moselly à la lauréate Geneviève Bobior, aura lieu au Musée d'Art et d'Histoire de Toul, 25 Rue Gouvion Saint-Cyr et non à l'hôtel de Ville comme initialement prévu.


La date est inchangée : Samedi 24 novembre 2018 à 18 heures.

La remise du prix sera suivie du vernissage de l'exposition "Moselly inédit - Un écrivain d'après ses archives et le fonds de l'académie Goncourt".

"LA GRANDE ILLUSION" à Citéa, mardi 20 novembre

Philippe Masson, président du CELT, historien, interviendra à la suite de la projection proposée dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’armistice de 1918.
20 heures
Entrée gratuite


Film de Jean Renoir- Interprètes Jean Gabin, Dita Parlo, Erich Von Stroheim, Pierre Fresnay, Marcel Dalio.

Synopsis : Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d’amitié avec Boeldieu. Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion.

mercredi 14 novembre 2018

Raoul Lufbéry, as de la première guerre mondiale [Compte-rendu de la conférence du 13 novembre 2018]

Le conférencier : Gérard Howald


Le public attentif dans la salle des adjudications

Gérard Howald a retracé en détails le parcours aussi étonnant qu'atypique de Raoul Lufbéry avec de nombreuses anecdotes.

Raoul Lufbéry
14 mars 1885 - 19 mai 1918

Un chapitre a été dédié à Marc Pourpre -et à sa mère, la future courtisane Liane de Pougy- avec qui la rencontre est une étape déterminante dans la passion de Lufbéry pour l'aviation.

Raoul est né à Chamalières (63) de père américain et de mère française. À la mort de cette dernière, il est élevé par sa grand-mère, mais, très jeune, il va vivre de divers petits métiers plus ou moins improbables, aux quatre coins du monde (Alger, Tunis, Istanbul, Hambourg, Tokyo, Bombay…)
Bien que non spécialiste en mécanique, il convaincra Marc Pourpre à l'engager comme mécanicien.
Ayant opté pour la nationalité américaine, c'est sous la bannière étoilée qu'il combattra comme pilote dans l'escadrille La Fayette à bord d'un avion Nieuport.
Touché par l'ennemi, son avion en flammes tombe le 19 mai 1918 à Maron (54), dans des circonstances qui ne sont pas connues avec précision.
Il a été enterré avec tous les honneurs militaires au cimetière des aviateurs de Sébastopol, en France, puis transféré au Mémorial La Fayette du Parc de Garches à Paris.




Les élèves du lycée Majorelle de Toul ont travaillé pour le centenaire de sa mort en préparant des panneaux commémoratifs et en réalisant une soufflerie pour tester la maquette d'une aile de l'avion.


Leurs travaux ont été présentés par Maryse Humbert, présidente du Souvenir Français et le Colonel Pierre-AlainAntoine , lesquels ont assisté les élèves pour préparer l’exposition.

3 panneaux réalisés sous l'égide de la Communauté de Commune de Moselle Madon proposaient également des renseignements sur cet "as des as" américain.


Maquette de l'avion de Lufbéry


Emblème de l'escadrille La Fayette


Pour approfondir le sujet :
Études Touloises : https://www.etudes-touloises.fr/archives/10/art1.pdf

mardi 13 novembre 2018

Exposition : Moselly inédit

Exposition au musée de Toul du 7 novembre 2018 au 7 janvier 2019


Moselly inédit
Un écrivain d'après ses archives 
et le fonds de l'académie Goncourt


lundi 12 novembre 2018

Prix Moselly 2018

Le prix Moselly 2018 est attribué à Geneviève Bobior-Wonner pour sa nouvelle "La révolte de la vieille dame". L'auteure, résidant à Seremange-Erzange en Moselle, est retraitée de l'éducation nationale.
Elle viendra recevoir son prix après avoir lu son texte lors d'une cérémonie spécifique à la mairie de Toul, salle des mariages, le samedi 24 novembre 2018 à 18 heures.

La nouvelle sera éditée dans le prochain numéro des Études Touloises.


Félicitations !

Article ER - 12 novembre 2018

mercredi 31 octobre 2018

Conférence de novembre : Raoul Lufbery, as de la première guerre mondiale, mort à Maron

La prochaine conférence du CELT aura lieu le mardi 13 novembre à 20h30 salle des adjudications. L'entrée est libre comme d'habitude.

Gérard Howald parlera de Raoul Lufbery, as de la première guerre mondiale, mort à Maron.


C'était un aviateur Franco-américain de l’Escadrille Lafayette, né à Chamalières Puy-de-Dôme le 14 mars 1885. Il est mort à Maron le 18 mai 1918.

Raoul Gervais Lufbery posant à côté de son avion (vers 1916/1918)
Source de la photo : Wikipédia


Un destin hors du commun. "Sa vie ne ressemble à aucune autre, Raoul Lufbery était un aventurier, un globe trotteur et un pilote de chasse exceptionnel" Pascal Guinard dans « La Montagne » du 25 avril 2014.

Un autre aviateur, Marc Pourpe, ami et mentor de Lufbery, mort le 2 décembre 1914, sera également abordé.

Une classe du lycée Majorelle présentera des panneaux sur Raoul Lufbery et une maquette de soufflerie concernant l’aile de l’avion de Lufbery. Les élèves ont été encadrés par Mesdames Nathalie Arroyas (histoire-géographie) et Bénédicte Fockeu (anglais) et par Monsieur Jean-Claude Berceaux (sciences de l’ingénieur). Maryse HUMBERT, présidente du Souvenir Français et le Colonel Pierre-Alain ANTOINE, ont assisté les élèves pour préparer l’exposition.

samedi 27 octobre 2018

Au Claveau

Interventions de Jean-Pierre Ziegler et Josette Codron à l'occasion de la bourse aux livres organisée par le Claveau. L'un fera couarail sur le thème de "La nouvelle" et l'autre une conférence "Émile Moselly, un Goncourt oublié ? "
Tous deux sont membres du CELT et lauréats du prix Moselly.

Est Républicain - 25 octobre 2018

jeudi 25 octobre 2018

Retour sur la balade littéraire du samedi 20 octobre

"Retrouvez les photos de la promenade littéraire organisée, le samedi 20 octobre, par la médiathèque municipale de Chaudeney-sur-Moselle"

https://www.estrepublicain.fr/edition-de-toul/2018/10/23/promenade-litteraire-organisee-par-la-mediatheque-municipale-de-chaudeney-sur-moselle-gpso?fbclid=IwAR2yC0CzbJo1DE6erlTCIW4ISPrCYIuZMLBjWdQbU1sGwErZezVZdLYcxa8#0_0
Est Républicain du 23 octobre 2018


Le pupitre en bois du siècle dernier a repris du service


Dernière étape devant l'église


Article paru dans l'Est Républicain du 25 octobre 2018 - Chaudeney



dimanche 21 octobre 2018

"C'aurait dû être la Der des Der" [Compte-rendu de la conférence du 19 octobre 2018]

C'est devant un public nombreux qu'Étienne François a présenté un brillant exposé. Cette conférence du CELT s'est tenue exceptionnellement au cinéma Citéa. Elle était organisée en supplément des conférences mensuelles, dans le cadre du centenaire de la guerre de 1914/18, en partenariat avec la ville de Toul.

 Étienne François est présenté par Philippe Masson, Président du CETL et historien



Dans un premier temps, le conférencier a expliqué pourquoi cette guerre, que tous les pays commençaient avec la conviction qu'elle ne durerait que quelques semaines, a duré si longtemps.

Après la fin des combats, divers traités de paix (principalement celui de Versailles, mais aussi de Neuilly, Trianon…) sont signés entre 1919 et 1923.
Leur rôle est de fixer les conséquences de la défaite pour les pays vaincus, l'Allemagne et les Empires Austro-hongrois et Ottoman. Ils entrainent le morcellement de l'Autriche-Hongrie et de l'Empire colonial allemand, et l'indépendance de la Pologne.
La Russie, qui avait signé un traité séparé à Brest-Litovsk en 1918, n'est pas plus conviée que l'Allemagne à la conférence de Paix de 1919.

La SDN (Société des Nations) est créée en 1920 afin de préserver la paix en Europe.

Contrairement à ce qu'il est fréquent de penser, ce n'est pas l'humiliation de l'Allemagne et l'effort demandé à titre de réparation (dommages de guerre) qui seront à l'origine de la montée du nazisme et de la seconde guerre mondiale, mais la crise économique américaine suite au Krach d'octobre 1929.

Quant au démantèlement des états les plus orientaux, et des colonies, il a encore de nos jours des conséquences dramatiques qui ont leurs racines dans ces traités (Syrie, Irak…).


La séance s'est poursuivie par un débat intéressant, plusieurs personnes ayant posé des questions à laquelle Étienne François a répondu avec beaucoup d'aisance, notamment sur les répercutions actuelles du traité de Versailles et sur l'avenir de l'Europe (Union Européenne).

samedi 13 octobre 2018

Conférence "C'aurait dû être la Der des Der"

Conférence présentée par Étienne François, dans le cadre du centenaire de la guerre de 1914/18, organisée par le CELT.
Elle aura lieu au Citéa (cinéma, rue de Rigny, juste à côté de la mairie), vendredi 19 octobre à 19h00.
L'entrée est libre, sans réservation.



Étienne François est professeur émérite d’histoire à l’Université Libre de Berlin (Allemagne) et à l’Université Paris-I (Panthéon-Sorbonne). Ancien élève de l’École Normale Supérieure, agrégé d’histoire et docteur d’État ès-lettres, il a enseigné entre 1970 et 2008 successivement à Nancy, Stuttgart, Göttingen, Paris et Berlin.

Son dernier livre porte sur l'Europe . http://www.arenes.fr/livre/europa-notre-histoire/

Étienne François est donc un grand spécialiste de la question abordée vendredi, à savoir le traité de Versailles (qui a mis un terme à la Première guerre mondiale).


La conférence s'adresse à tous les curieux. Il s'agit bien d'une conférence pour le grand public.

jeudi 11 octobre 2018

La flore du Toulois vue par Moselly [Compte-rendu de la séance du 9 octobre 2018]

Un hommage a été rendu par une minute de silence, en début de séance, à Michel Hachet, fondateur du CELT décédé le 31 août 2018.



À l'occasion de cette première séance après la pause estivale, le président du CELT, Philippe Masson, a annoncé les nombreuses animations à venir organisées par le CELT et par les diverses associations amies (Claveau, MJC, Phil'Art…), tant dans le cadre du centenaire de la mort de Moselly que dans celui du la fin de la guerre de 1914/18.

oOo

Lors de la conférence, les deux intervenants, Michel Brunner, lecteur des textes de Moselly, et Paul Montagne, botaniste, ont emmené le public, nombreux, en balade dans la campagne touloise dans les écosystèmes suivants :
- Bords de Moselle
- Forêts et arbres
- Champs et cultures
- Vignes et vendanges
- Fleurs de saison

"Les promenades de Moselly ne l'entrainent jamais très loin de Chaudeney : du val des Nonnes à l'ouest aux aciéries de Neuves-Maisons à l'est. Dans ce petit coin de Lorraine, les paysages traversés sont souvent décrits avec la précision et la rigueur d'un peintre réaliste qui conduit son lecteur à les percevoir comme de véritables tableaux animés de la nature environnante.
La plupart des espèces végétales citées par Moselly sont communes dans le Toulois. Ce sont le plus souvent des espèces à floraison estivale, période à laquelle il passe ses vacances touloises depuis qu'il a quitté son village pour faire ses études. Le portrait qu'il en fait est parfois suffisamment explicite pour pouvoir les identifier avec une quasi-certitude. Il est cependant souvent assez difficile de distinguer deux espèces proches ou même d'en déterminer certaines quand leur nom, leur habitat, leur port ou leur couleur ne sont pour lui que des mots, sources de son inspiration poétique."

Il ne faut pas s'attendre à trouver, dans les textes de Moselly, un réalité scientifique, mais une découverte poétique de la flore.
Ainsi que l'a souligné Paul Montagne, les images de la nature évoquées par Moselly sont de véritables tableaux dynamiques dans lequel l'auteur plonge ses lecteurs. On est comme immergés dans un tableau d'Adrienne Jouclard, de Jules Bastien Lepage, d'Alfred Renaudin, d'Émile Friand… peintres de son époque.

"C’était un pur artiste, ayant tous les dons du peintre et du poète…" écrit Fernand Rousselot en citant Charles Daudier dans un article (La mémoire d’Émile Moselly) publié par L'Est Républicain du 4 mars 1932.

Enfin l'évocation d'Émile Gallé par Moselly nous conduit à imaginer que les deux Émile aient pu se croiser sur les mêmes sentiers toulois, bien qu'il n'y en ait aucune trace dans les écrits de l'un ni de l'autre.


samedi 6 octobre 2018

Hommage à Émile Moselly - Article dans la presse

Les élus et les associations ont déposé des gerbes de fleurs
sur la tombe d’Émile Moselly
(Source ER Chaudeney 5 octobre 2018)


Voila un siècle, Émile Chenin, plus connu sous le pseudonyme de Moselly, mourait brutalement, d’une crise cardiaque, dans le train entre Quimper et Lorient.
Son corps a été ramené, un an plus tard, le 9 octobre 1919 au cimetière du village. Mardi soir, une petite cérémonie d’hommage réunissait les maires de Chaudeney et de Toul, les membres du Claveau et du Cercle d’études locales du Toulois, les responsables de la bibliothèque, le jury du prix Moselly, quelques élus et des villageois ainsi que deux arrière-petits-enfants de l’écrivain devant la tombe du prix Goncourt 1907. Emmanuel Payeur, maire de la commune a rappelé l’attachement des Caldéniaciens à leur illustre concitoyen, auteur régionaliste bien connu dans le Toulois : "Il décrivait si bien les paysages et les figures du village mais il ne faut pas idéaliser la vie de cette époque, qui n’était pas si facile. Il faut de la tradition, du passé, ne garder que le meilleur et laisser Moselly nous guider vers l’avenir". Après le dépôt de gerbes, la lecture d’un extrait du Rouet d’ivoire, dans lequel l’auteur décrit un "artiste camp-volant, passant le temps des vendanges au village, a donné au public un exemple de ces portraits précis et sensibles qu’il savait si bien brosser. Les descendants de l’auteur ont ensuite pu, autour du verre de l’amitié, échanger quelques souvenirs des années qu’ils ont passés au village.

Les souvenirs de ses arrière-petits enfants

Jean-François et Gilles Chenin ont fait le voyage depuis la Normandie et la région parisienne pour rendre hommage à leur célèbre aïeul. Ils se souviennent de l’école (qu’ils n’ont pas reconnue puisqu’elle est devenue mairie), du Marronnier de Sully qui trônait devant l’église, de leurs vacances au village, de leurs escapades dans la forêt, dans les ruines de la poudrière de Bois sous Roche ou sur la péniche ancrée au bord de la Moselle.

mercredi 3 octobre 2018

Dépôt de gerbes sur la tombe de Moselly

Le centième anniversaire de la mort de Moselly a été commémoré jour pour jour ce mardi 2 octobre 2018 à 18 heures au cimetière de Chaudeney-sur-Moselle où l'écrivain est enterré. À cette occasion, sa tombe a été fleurie par la municipalité de Chaudeney, le CELT et la municipalité de Toul.
Après les discours d'Emmanuel Payeur, maire de Chaudeney et de Philippe Masson, président du CELT, Corinne Florentin, secrétaire du prix Moselly, a lu un extrait du Rouet d'Ivoire, puis Gilles Chenin, l'un des deux arrières-petits-fils de Moselly présents a évoqué le travail de mémoire réalisé par André Idoux, Caldéniacien et membre du jury du prix Moselly, décédé il y a quelques mois.
L'assemblée, composée de Caldéniaciens, de Toulois, de membres de la famille, du CELT, du Claveau… s'est retrouvée ensuite à la mairie pour partager le verre de l'amitié offert par la municipalité de Chaudeney.