Ce sont quelque 25 membres du CELT qui se sont retrouvés le samedi 30 avril 2016 à la faculté de médecine de Nancy. Le groupe a pu suivre la passionnante histoire de cette faculté grâce à une visite guidée par Pierre Labrude et ses collaborateurs, acteurs de l'Association des Amis du Musée de la Faculté de Médecine de Nancy (AAMFMN).
"Ce musée renferme de nombreuses œuvres : essentiellement des portraits, des bustes, des documents divers et une originale collection de moulages dermatologiques en cire, provenant de l'Hôpital Fournier de Nancy et restaurée grâce au soutien financier des dermatologistes lorrains.
Exposées dans une galerie jouxtant la salle du conseil, dans les deux salles de thèses et dans une salle de réunion, ces collections comportent une cinquantaine de tableaux dont les plus anciens proviennent de la Faculté de Pont-à-Mousson, créée à la fin du XVIe siècle."
On trouvera toutes les explications sur le site très complet de l'association et dans un livre édité en 2012 chez Gérard Louis :
L'intérêt du musée, outre la qualité des œuvres présentées, est de retracer l'histoire de la faculté de Médecine : ses origines à Pont-à-Mousson par la création en 1572 de l'université sous le duc de Lorraine Charles III ; la création à Nancy sous Stanislas (1768) du Collège royal de médecine, hébergé d'abord au Musée des Beaux-arts place Stanislas, puis à la bibliothèque municipale ; la faculté proprement dite résulte du "transfèrement" par Thiers des facultés de médecine et de pharmacie de Strasbourg en 1872, suite à l'annexion de l'Alsace. Les nouveaux locaux se trouvent alors sur la place Carnot, avec la faculté de droit.
Le groupe est accueilli dans le hall d'accueil par Pierre Labrude, accompagné de messieurs Jacques Vadot, dermatologue et Jean Floquet qui vont servir de guide.
Une fresque de Camille Hilaire réalisée en 1955 à la Faculté de médecine (aujourd'hui locaux de la faculté de pharmacie) rue Lionnois, illustre ces trois périodes. Cette copie de la fresque se trouve dans le hall d'accueil de la faculté de médecine, actuellement sur le plateau de Brabois et sert d'introduction à la visite.
On y voit au centre, le duc Charles III, avec à ses côtés le Cardinal de Lorraine et Charles Le Pois, premier doyen ; sur la partie droite, Stanislas est entouré de l’Intendant Chaumont de la Galaizière et de Charles Bagard, fondateur en 1752 du Collège royal de médecine ; et à gauche, Adolphe Thiers, président de la République, signataire en 1872 du décret de transfèrement, avec le professeur Stoltz, premier doyen de la Faculté nancéienne.
Après avoir traversé un couloir, sous le regard de plusieurs éminents personnages qui ont marqué la médecine à Nancy (bustes en bronze), ou ailleurs en France (bustes en plâtre), les visiteurs se dirigent dans une galerie où les attend la majeure partie des collections (tableaux, livres, objets…) largement commentée par Pierre Labrude.
Dans la salle du conseil, les tableaux commentés par Catherine Strazielle, professeur en odontologie, retiennent l'attention.
La salle Pierre Kissel, au joli mobilier de bois de sobre style art déco, recèle une étonnante collection d'une centaine de cires pédagogiques d'intérêt dermatologique et artistique, malgré une thématique assez lugubre (syphilis).
Dans une première salle de thèse au décours contemporain pourpre sont exposées les portraits des professeurs ayant enseigné à Pont-à-Mousson.
Aux murs de la seconde salle de thèse verte, au mobilier plus prestigieux, sont accrochés divers portraits parmi lesquels figurent certains médecins des ducs de Lorraine.
Ce musée, géré exclusivement par des bénévoles, se visite tous les deux ans lors des journées du patrimoine ou, pour des groupes, sur demande.
"Ce musée renferme de nombreuses œuvres : essentiellement des portraits, des bustes, des documents divers et une originale collection de moulages dermatologiques en cire, provenant de l'Hôpital Fournier de Nancy et restaurée grâce au soutien financier des dermatologistes lorrains.
Exposées dans une galerie jouxtant la salle du conseil, dans les deux salles de thèses et dans une salle de réunion, ces collections comportent une cinquantaine de tableaux dont les plus anciens proviennent de la Faculté de Pont-à-Mousson, créée à la fin du XVIe siècle."
On trouvera toutes les explications sur le site très complet de l'association et dans un livre édité en 2012 chez Gérard Louis :
"Le patrimoine artistique et historique hospitalo-universitaire de Nancy
Établissements hospitaliers et Facultés de soin (médecine, pharmacie, odontologie)", Auteurs Alain Larcan, Jean Floquet, Pierre Labrude, Bernard Legras, préfacé par André Rossinot.
L'intérêt du musée, outre la qualité des œuvres présentées, est de retracer l'histoire de la faculté de Médecine : ses origines à Pont-à-Mousson par la création en 1572 de l'université sous le duc de Lorraine Charles III ; la création à Nancy sous Stanislas (1768) du Collège royal de médecine, hébergé d'abord au Musée des Beaux-arts place Stanislas, puis à la bibliothèque municipale ; la faculté proprement dite résulte du "transfèrement" par Thiers des facultés de médecine et de pharmacie de Strasbourg en 1872, suite à l'annexion de l'Alsace. Les nouveaux locaux se trouvent alors sur la place Carnot, avec la faculté de droit.
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Le groupe est accueilli dans le hall d'accueil par Pierre Labrude, accompagné de messieurs Jacques Vadot, dermatologue et Jean Floquet qui vont servir de guide.
Une fresque de Camille Hilaire réalisée en 1955 à la Faculté de médecine (aujourd'hui locaux de la faculté de pharmacie) rue Lionnois, illustre ces trois périodes. Cette copie de la fresque se trouve dans le hall d'accueil de la faculté de médecine, actuellement sur le plateau de Brabois et sert d'introduction à la visite.
On y voit au centre, le duc Charles III, avec à ses côtés le Cardinal de Lorraine et Charles Le Pois, premier doyen ; sur la partie droite, Stanislas est entouré de l’Intendant Chaumont de la Galaizière et de Charles Bagard, fondateur en 1752 du Collège royal de médecine ; et à gauche, Adolphe Thiers, président de la République, signataire en 1872 du décret de transfèrement, avec le professeur Stoltz, premier doyen de la Faculté nancéienne.
Après avoir traversé un couloir, sous le regard de plusieurs éminents personnages qui ont marqué la médecine à Nancy (bustes en bronze), ou ailleurs en France (bustes en plâtre), les visiteurs se dirigent dans une galerie où les attend la majeure partie des collections (tableaux, livres, objets…) largement commentée par Pierre Labrude.
Dans la salle du conseil, les tableaux commentés par Catherine Strazielle, professeur en odontologie, retiennent l'attention.
La salle Pierre Kissel, au joli mobilier de bois de sobre style art déco, recèle une étonnante collection d'une centaine de cires pédagogiques d'intérêt dermatologique et artistique, malgré une thématique assez lugubre (syphilis).
Dans une première salle de thèse au décours contemporain pourpre sont exposées les portraits des professeurs ayant enseigné à Pont-à-Mousson.
Aux murs de la seconde salle de thèse verte, au mobilier plus prestigieux, sont accrochés divers portraits parmi lesquels figurent certains médecins des ducs de Lorraine.
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Ce musée, géré exclusivement par des bénévoles, se visite tous les deux ans lors des journées du patrimoine ou, pour des groupes, sur demande.
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