Vingt trois participants étaient présents au rendez-vous, place de la Michonnette, ce samedi 27 avril au matin. Un covoiturage bien organisé a permis de se rendre à Soulosse-sous-Saint-Élophe, premier site prévu pour une balade sur les traces Leuques.
Guidés par une sympathique bénévole du conseil municipal de Soulosse, le groupe a découvert la chapelle Sainte Épéothe datant du XVe siècle, récemment restaurée, isolée sur la rive du Vair. Elle abrite un très beau retable datant de 1614, dédié à saint Élophe.
Bien emmitouflés et à l'abri sous les parapluies, les Toulois ont poursuivi la découverte du site sur les traces de saint Élophe par un sentier herbeux menant à Saint-Élophe, en passant par la fontaine, la faille, le cimetière où se trouve le "siège" du saint, et l'église renfermant de nombreuses richesses dont le cénotaphe et des reliques du martyr. La matinée s'est terminée au musée, deux salles situées à la mairie, renfermant de nombreux vestiges gallo-romains, trouvés pour la plupart lors de travaux sur l'ancienne RN 74 empruntant le tracé de la via Agrippa. Des pièces magnifiques et bien conservées dont d'impressionnantes bornes milliaires.
Après le repas dans un restaurant de Neufchâteau, la sortie s'est poursuivie à Liffol-le-Grand dans un beau musée (le musée Bernard-Counot) où, entre autres, de très belles pièces archéologiques répondant à la thématique de la journée ont été commentées par un intéressant guide local.
La présence du soleil de plus en plus chaleureuse a permis de visiter agréablement le château de Lafauche, en Haute-Marne, sous la direction de notre ami Michel Brunner, natif d'un village voisin, à l'origine de l'association des amis de la forteresse, datant du XIe siècle.
Avant de rentrer à Toul, la découverte de l'extérieur de l'église de Prez-sous-Lafauche dotée d'un très joli porche (narthex) a conclu cette journée particulièrement instructive.
Histoire et légende de Saint Élophe
Élophe est le fils d'un riche marchand de Grand. Chrétien fervent, il s'irrite des fêtes païennes pratiquées par les romains stationnés à Soulosse, relai routier sur la voie romaine reliant Lyon à Trèves via Toul. Ayant détruit les idoles des romains, il est condamné à la décapitation après un jugement durant lequel il a refusé de renier sa foi. La sentence est appliquée le 16 octobre 362, au bord du Vair, là où a été édifiée la chapelle "Sainte Épaïotte".
La légende raconte qu'ayant souhaité être enterré sur la hauteur, le romain lui dit "Demande à ton dieu de t'emmener sur la colline". Ce qu'il fait, prenant sa tête entre ses mains. En chemin, il nettoie son sang dans une source qu'il fait surgir, avant de se cacher dans une faille qu'une araignée aurait protégée de sa toile, pour échapper à ses poursuivants.
Arrivé au cimetière de Soulosse (Solimariaca), il s’assoit sur une pierre qui s'amollit à son contact et prend l'empreinte de son corps avant qu'il ne meure.
La famille chrétienne d'Élophe comprend son frère aîné Saint Euchaire (à la légende comparable, dont le cénotaphe se trouve dans l'église de Liverdun) et cinq sœurs : Sainte Menne, Sainte Libaire (également martyre céphalophore), Suzanne, Ode et Gontrude. Leurs parents se nomment Baccius et Litrude. Les statues de ces personnages portent la pierre tombale au dessus du sol, dans le chœur de l'église de Soulosse.
Guidés par une sympathique bénévole du conseil municipal de Soulosse, le groupe a découvert la chapelle Sainte Épéothe datant du XVe siècle, récemment restaurée, isolée sur la rive du Vair. Elle abrite un très beau retable datant de 1614, dédié à saint Élophe.
Bien emmitouflés et à l'abri sous les parapluies, les Toulois ont poursuivi la découverte du site sur les traces de saint Élophe par un sentier herbeux menant à Saint-Élophe, en passant par la fontaine, la faille, le cimetière où se trouve le "siège" du saint, et l'église renfermant de nombreuses richesses dont le cénotaphe et des reliques du martyr. La matinée s'est terminée au musée, deux salles situées à la mairie, renfermant de nombreux vestiges gallo-romains, trouvés pour la plupart lors de travaux sur l'ancienne RN 74 empruntant le tracé de la via Agrippa. Des pièces magnifiques et bien conservées dont d'impressionnantes bornes milliaires.
Après le repas dans un restaurant de Neufchâteau, la sortie s'est poursuivie à Liffol-le-Grand dans un beau musée (le musée Bernard-Counot) où, entre autres, de très belles pièces archéologiques répondant à la thématique de la journée ont été commentées par un intéressant guide local.
La présence du soleil de plus en plus chaleureuse a permis de visiter agréablement le château de Lafauche, en Haute-Marne, sous la direction de notre ami Michel Brunner, natif d'un village voisin, à l'origine de l'association des amis de la forteresse, datant du XIe siècle.
Avant de rentrer à Toul, la découverte de l'extérieur de l'église de Prez-sous-Lafauche dotée d'un très joli porche (narthex) a conclu cette journée particulièrement instructive.
Chapelle Sainte Épéothe, au bord du Vair
Cénotaphe de saint Élophe
Visite du château de Lafauche (52), guidée par Michel Brunner
Église de Prez-sous-Lafauche (52)
Photo de groupe prise au château devant la tour Crozat de Thiers, la mieux conservée
Histoire et légende de Saint Élophe
Élophe est le fils d'un riche marchand de Grand. Chrétien fervent, il s'irrite des fêtes païennes pratiquées par les romains stationnés à Soulosse, relai routier sur la voie romaine reliant Lyon à Trèves via Toul. Ayant détruit les idoles des romains, il est condamné à la décapitation après un jugement durant lequel il a refusé de renier sa foi. La sentence est appliquée le 16 octobre 362, au bord du Vair, là où a été édifiée la chapelle "Sainte Épaïotte".
La légende raconte qu'ayant souhaité être enterré sur la hauteur, le romain lui dit "Demande à ton dieu de t'emmener sur la colline". Ce qu'il fait, prenant sa tête entre ses mains. En chemin, il nettoie son sang dans une source qu'il fait surgir, avant de se cacher dans une faille qu'une araignée aurait protégée de sa toile, pour échapper à ses poursuivants.
Arrivé au cimetière de Soulosse (Solimariaca), il s’assoit sur une pierre qui s'amollit à son contact et prend l'empreinte de son corps avant qu'il ne meure.
La famille chrétienne d'Élophe comprend son frère aîné Saint Euchaire (à la légende comparable, dont le cénotaphe se trouve dans l'église de Liverdun) et cinq sœurs : Sainte Menne, Sainte Libaire (également martyre céphalophore), Suzanne, Ode et Gontrude. Leurs parents se nomment Baccius et Litrude. Les statues de ces personnages portent la pierre tombale au dessus du sol, dans le chœur de l'église de Soulosse.
Bas-relief de la chapelle, retraçant l'histoire et la légende du saint
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