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lundi 16 janvier 2017

Léon Jérôme (1867-1934) [Résumé de la conférence du 10 janvier 2017]

Michel Brunner et Josette Codron

Michel Brunner, ancien journaliste, à l'Est Républicain ouvre la séance en décortiquant la page de L'Est Républicain comportant la nécrologie de Léon Jérôme. Article trop modeste vu l'importance du personnage alors que sur la même page, les obsèques du magistrat Georges Boulay occupent une large place.



Josette Codron est née à Saulxures les Vannes Elle évoque la vie au village au temps de l'enfance de Léon Jérôme. Issu d'une famille de menuisiers, il y fréquente l'école du village où son père est instituteur. Il quitte Saulxures à l'âge de 12 ans.

École des Garçons à Saulxures-les-Vannes (54)

Le village au début du XXe siècle

Philippe Masson, historien, a fait de conséquentes recherches pour en retracer le parcours de Léon Jérôme.

Philippe Masson

Léon Jérôme intègre le petit séminaire à Pont-à-Mousson, puis le grand séminaire à Nancy (alors avenue de Strasbourg) où il obtient son baccalauréat. Il s'engage ensuite dans des études supérieures littéraires et obtient l'agrégation. Il s'engage dans des recherches historiques. Sa santé fragile l'éloigne de la prêtrise et, en 1907, il devient vicaire général de Nancy, c'est-à-dire second immédiat de l'évêque. Son premier thème de recherche historique porte sur le château de l'Avant-Garde, à Pompey. Il publie ses recherches sur l'émigration des prêtres, la basilique Notre-Dame de Bon Secours, l'abbaye de Moyenmoutier, etc.
Il devient professeur au grand séminaire de Nancy, membre de l'académie de Stanislas (1902), chevalier de la Légion d'honneur. Il décède en 1934 à l'âge de 67 ans.
Les fonds de l'abbé Léon Jérôme se trouvent aux archives départementales des Vosges.



En guise d'épilogue, Michel Brunner explique la présentation d'un des tout premiers numéros de l'Est Républicain, et le travail des typographes que l'on pouvait voir œuvrer, sur la place Thiers, dans les ateliers situés dans d'anciens locaux des Magasins Réunis. La mise en pages se faisait à l'envers, à la main. Les correcteurs lisaient les textes en négatif et ne laissaient passer aucune faute d'orthographe.

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