Philippe Masson, historien et vice-président du CELT, a donné, ce samedi 25 octobre dans le cadre de la bourse aux livres organisée par le Claveau, une conférence originale sur un non-événement :
"Une commémoration littéraire avortée, le monument à Émile Moselly".
C'est par hasard, en fouillant les archives de l'hôtel de Ville de Toul, que Philippe Masson a exhumé un document mentionnant le projet de monument en hommage à l'écrivain régional.
Philippe Masson a retracé le contexte historique de la naissance d'Émile Chenin le 12 août 1870 et son parcours littéraire sous le pseudonyme de Moselly. Une œuvre dense qui justifiait qu'on honore la mémoire de l'écrivain, ami de Charles Péguy, prix Goncourt en 1907, et dont les ouvrages ont été réédités, certains plusieurs fois, après sa mort intervenue trop tôt le 2 octobre 1918.
La jeune association la Renaissance Française, fondée en 1915 par Poincaré et qui existe encore (Simone Veil en est présidente d'honneur), avait lancé une souscription et la ville de Toul avait voté, à la veille de la seconde guerre, une participation de 2000 francs.
Quoi qu'il en soit, les fonds recueillis ne furent jamais suffisants, aucun projet précis de "monument" ne fut jamais réalisé, pas plus que ne fut évoqué son lieu d'implantation.
D'autres préoccupations plus importantes concernant la ville de Toul et sa reconstruction passant au premier plan après la seconde guerre, Moselly devenu démodé, le projet fut oublié et classé définitivement dans les archives.
On notera cependant que Moselly ne fut pas totalement oublié par Toul qui donnera son nom à une école où l'association des anciens élèves perpétue chaque année la tradition de la dictée sur un texte de Moselly.
La mémoire de l'écrivain se poursuit également grâce au CELT, notamment par l'intermédiaire du prix Moselly qui récompense chaque année une nouvelle dont la principale contrainte est qu'elle soit d'inspiration lorraine et dans laquelle il n'est pas question de copier ou d'imiter le style de Moselly, plus proche de celui des écrivains de la fin du 19ème siècle et de Zola que de ceux du 21ème siècle.
Philippe Masson a retracé le contexte historique de la naissance d'Émile Chenin le 12 août 1870 et son parcours littéraire sous le pseudonyme de Moselly. Une œuvre dense qui justifiait qu'on honore la mémoire de l'écrivain, ami de Charles Péguy, prix Goncourt en 1907, et dont les ouvrages ont été réédités, certains plusieurs fois, après sa mort intervenue trop tôt le 2 octobre 1918.
La jeune association la Renaissance Française, fondée en 1915 par Poincaré et qui existe encore (Simone Veil en est présidente d'honneur), avait lancé une souscription et la ville de Toul avait voté, à la veille de la seconde guerre, une participation de 2000 francs.
Quoi qu'il en soit, les fonds recueillis ne furent jamais suffisants, aucun projet précis de "monument" ne fut jamais réalisé, pas plus que ne fut évoqué son lieu d'implantation.
D'autres préoccupations plus importantes concernant la ville de Toul et sa reconstruction passant au premier plan après la seconde guerre, Moselly devenu démodé, le projet fut oublié et classé définitivement dans les archives.
On notera cependant que Moselly ne fut pas totalement oublié par Toul qui donnera son nom à une école où l'association des anciens élèves perpétue chaque année la tradition de la dictée sur un texte de Moselly.
La mémoire de l'écrivain se poursuit également grâce au CELT, notamment par l'intermédiaire du prix Moselly qui récompense chaque année une nouvelle dont la principale contrainte est qu'elle soit d'inspiration lorraine et dans laquelle il n'est pas question de copier ou d'imiter le style de Moselly, plus proche de celui des écrivains de la fin du 19ème siècle et de Zola que de ceux du 21ème siècle.
Philippe Masson est accueilli et présenté par Vincent Rouyer dans l'ancien Hôpital du Saint-Esprit, rue Gengoult
Philippe Masson
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