Nicolas Joseph Cugnot est né à Void (55) le 25 février 1725.
Doué en dessin et en mathématiques, il suit des études d'ingénieur militaire à l'école de Génie Royal de Mézières avant de s'engager comme ingénieur dans l’armée. C'est dans ce cadre qu'il envisage la construction d'un véhicule mu par la vapeur, destiné au transport de canons sur les champs de bataille, remplaçant l'utilisation de chevaux. Encouragé par le ministre Choiseul et le général de Gribeauval, son projet verra le jour sous forme d'une maquette préliminaire, puis de deux exemplaires, le 3e fardier datant de 1770.
Le véhicule étant peu pratique et très lent, le projet n'ira pas plus loin.
En 1988, le proviseur du lycée Cugnot de Toul propose aux enseignants concernés de réaliser un fardier afin d'honorer son établissement à l'occasion de son 40e anniversaire. C'est ainsi qu'une réplique, à l'échelle ½ sera construite par les élèves et professeurs du lycée, dont Pierre Cretin faisait partie, et l'ERM de Toul. Pour cela, les mêmes moyens techniques que ceux de l'époque de Cugnot sont utilisés. L'exemplaire est une copie de l'original du 3e fardier exposé au Conservatoire des Arts-et-Métiers de Paris, sur lequel toutes les cotes ont été relevées, sauf celles qui auraient nécessité le démontage de pièces que le musée n'a pas autorisé. Cette réplique est encore exposée dans l'enceinte de l'établissement scolaire.
En 1989, un fac-similé à l'échelle ½ est construit en vue de participer au concours « Maintenance 89 » qui a lieu le 8 juin 1989 à l’Aquaboulevard à Paris, dont il remportera le prix. Il fait intervenir les élèves et les professeurs des lycées Nicolas-Joseph Cugnot de Toul, Henri Loritz de Nancy et Jean Hanzelet de Pont-à-Mousson, ainsi que des ingénieurs de l’ESSTIN.
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