Aborder les portraits de l’époque romantique, c’est pénétrer dans un monde empreint de mélancolie, tout d’émotion et de sensibilité.
Bien que moyennement considéré dans la hiérarchie des genres (qui donnait la primauté à la peinture historique), l’art du portrait fut dans la première moitié du XIX° siècle l’objet d’un engouement sans précédent, lié à l’émergence d’une bourgeoisie soucieuse d’affirmer sa réussite sociale.
Loin du style hiératique des portraits de l’ancien régime, on voit s’y dessiner une atmosphère intimiste, prônant l’affection familiale, l’amour de la nature, le goût des choses simple. Au travers des portraits féminins, l’évolution des modes vestimentaires se suit pas à pas, qu’accompagnent de multiples accessoires : ombrelles, châles, mouchoirs, éventails.
Qui se souvient aujourd’hui de Vaudechamp, Candide Blaise, Dieudonné Pierre ou Charles Gomieu ? Tous ces artistes pourtant, originaires de Lorraine, connurent des carrières brillantes et furent la coqueluche des salons de peinture.
Souhaitons que la postérité les redécouvre sans tarder et rende à leur talent tout l’hommage qu’il mérite.
Pierre Duval le Camus
Portrait de Madame de Cherrier- 1834
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