Le conférencier, Paul Montagne, et le président du CELT, Philippe Masson.
Généralités :
Étymologie : messis : moisson et colere : habiter. Dans les moissons et cultures, elles sont considérées comme des "mauvaises herbes".
Ce sont des plantes venues d’ailleurs qui poussent sur une parcelle cultivée sans y avoir été semée volontairement.
Elles sont arrivées en passagères clandestines de la diffusion des cultures primitives entre le Néolithique et le Moyen-âge.
Elles ont un cycle de vie (de la germination à la fructification) adapté à celui des cultures :
- plante annuelle,
- germination automnale ou hivernale,
- fructification avant la récolte de l’espèce cultivée.
Les plantes messicoles ont migré, entre autres, avec le blé et ses cousins et ancêtres, depuis le "croissant fertile" où est née l'agriculture au Néolithique.
L'Engrain Petit épeautre fut le premier blé domestiqué ; plus tard, viendra le blé dur puis l'épeautre et le blé tendre, issus de la domestication et d'hybridations des céréales sauvages ou primitives..
Les plantes messicoles les plus connues sont le bleuet et le coquelicot qui font une réapparition remarquable dans les cultures.
Quelques messicoles présentes en Lorraine :
Brome des champs, Folle avoine, Renoncule des champs, 4 espèces d'Adonis, Nigelle des champs, Dauphinelle consoude, Peigne de Vénus, Caucalis à grandes fleurs, Grand tordyle, Buplèvre à feuilles rondes, Miroir-de-Vénus, Petite spéculaire, Buglosse des champs, Grémil des champs, Bugle petit-pin, Pensée des champs, Nielle des blés, Aspérule des champs, Doucette, Chardon béni, Cameline à petits fruits, Linaire bâtarde.
Ce sont des espèces menacées :
La naissance de l'agriculture est à l'origine de la création par l'homme d'un nouveau milieu (biotope) qui n'existait pas avant lui : le champ. C'est là que s'épanouissent ces espèces, menacées par l'évolution des techniques agricoles (labours profonds, engrais et pesticides).
Ainsi, des plantes qui étaient encore banales en 1950 sont actuellement vulnérables, menacées de disparition ou disparues. Sur la centaine d’espèces messicoles présentes en France, 14 sont relativement abondantes, 30 à surveiller et 56 en situation très précaire.
Il existe des solutions compatibles entre la survie de ces espèces, les rendements et les coûts agricoles, et la santé.
Étymologie : messis : moisson et colere : habiter. Dans les moissons et cultures, elles sont considérées comme des "mauvaises herbes".
Ce sont des plantes venues d’ailleurs qui poussent sur une parcelle cultivée sans y avoir été semée volontairement.
Elles sont arrivées en passagères clandestines de la diffusion des cultures primitives entre le Néolithique et le Moyen-âge.
Elles ont un cycle de vie (de la germination à la fructification) adapté à celui des cultures :
- plante annuelle,
- germination automnale ou hivernale,
- fructification avant la récolte de l’espèce cultivée.
Les plantes messicoles ont migré, entre autres, avec le blé et ses cousins et ancêtres, depuis le "croissant fertile" où est née l'agriculture au Néolithique.
L'Engrain Petit épeautre fut le premier blé domestiqué ; plus tard, viendra le blé dur puis l'épeautre et le blé tendre, issus de la domestication et d'hybridations des céréales sauvages ou primitives..
Les plantes messicoles les plus connues sont le bleuet et le coquelicot qui font une réapparition remarquable dans les cultures.
Le bleuet (abondant sur les champs… de bataille de 1914/18, devenu symbole du Souvenir français), forme avec le Pavot, (Poppy, symbolisant les soldats du Commonwealth) et la Fausse-camomille (et non la Marguerite qui n'est pas une plante messicole) un assemblage aux couleurs de la France.
Quelques messicoles présentes en Lorraine :
Brome des champs, Folle avoine, Renoncule des champs, 4 espèces d'Adonis, Nigelle des champs, Dauphinelle consoude, Peigne de Vénus, Caucalis à grandes fleurs, Grand tordyle, Buplèvre à feuilles rondes, Miroir-de-Vénus, Petite spéculaire, Buglosse des champs, Grémil des champs, Bugle petit-pin, Pensée des champs, Nielle des blés, Aspérule des champs, Doucette, Chardon béni, Cameline à petits fruits, Linaire bâtarde.
Dauphinelle consoude
Adonis flamme
Miroir-de-Vénus
Nigelle des champs
Chardon béni (il fut cultivé au Moyen-âge comme plante médicinale)
Adonis flamme
Miroir-de-Vénus
Nigelle des champs
Chardon béni (il fut cultivé au Moyen-âge comme plante médicinale)
Ce sont des espèces menacées :
La naissance de l'agriculture est à l'origine de la création par l'homme d'un nouveau milieu (biotope) qui n'existait pas avant lui : le champ. C'est là que s'épanouissent ces espèces, menacées par l'évolution des techniques agricoles (labours profonds, engrais et pesticides).
Ainsi, des plantes qui étaient encore banales en 1950 sont actuellement vulnérables, menacées de disparition ou disparues. Sur la centaine d’espèces messicoles présentes en France, 14 sont relativement abondantes, 30 à surveiller et 56 en situation très précaire.
Il existe des solutions compatibles entre la survie de ces espèces, les rendements et les coûts agricoles, et la santé.
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