Étienne Drioton - Égyptologue originaire de Nancy
Michèle Juret
Michèle Juret
Dès l'enfance, le Nancéien Étienne Drioton a manifesté une passion pour l'Égypte, heureusement encouragée par ses proches.
Né dans une famille catholique, (le père tient une librairie religieuse sur la place Stanislas, à l'emplacement de l'actuelle boutique Daum), il fait des études brillantes à Saint-Sigisbert, au séminaire de Nancy, puis à Rome et à Paris où il apprend l'égyptien et le copte.
C'est en Haute-Égypte que ses talents d'égyptologue et d'archéologue vont se révéler. Nommé directeur des Antiquités de l'Égypte malgré un rival féroce, il restera en fonction jusqu'à ce que sa sécurité ne soit plus garantie et que son retour en France s'impose en 1952. Il rejoint alors le musée du Louvre.
Il possède à son actif un nombre impressionnant de découvertes, ouvrages, articles, conférences, photographies… et a été gratifié d'un nombre non moins impressionnant de décorations.
Ce sont ses propres photographies qui ont illustré l'exposé de Michèle Juret qui a rédigé la biographie de cet homme hors du commun, mais hélas peu connu, à partir des nombreuses archives trouvées dans la maison de Montgeron (Essonne) où le chanoine termina sa vie.
Drioton était un personnage haut en couleurs, passionné, passionnant et jovial. On le voit sur sa photo officielle, coiffé d'un tarbouch et en costume civil, l'évêque de Nancy-Toul l'ayant dispensé du port de la soutane par ailleurs peu confortable pour se rendre sur les chantiers en chevauchant un âne !
Né dans une famille catholique, (le père tient une librairie religieuse sur la place Stanislas, à l'emplacement de l'actuelle boutique Daum), il fait des études brillantes à Saint-Sigisbert, au séminaire de Nancy, puis à Rome et à Paris où il apprend l'égyptien et le copte.
C'est en Haute-Égypte que ses talents d'égyptologue et d'archéologue vont se révéler. Nommé directeur des Antiquités de l'Égypte malgré un rival féroce, il restera en fonction jusqu'à ce que sa sécurité ne soit plus garantie et que son retour en France s'impose en 1952. Il rejoint alors le musée du Louvre.
Il possède à son actif un nombre impressionnant de découvertes, ouvrages, articles, conférences, photographies… et a été gratifié d'un nombre non moins impressionnant de décorations.
Ce sont ses propres photographies qui ont illustré l'exposé de Michèle Juret qui a rédigé la biographie de cet homme hors du commun, mais hélas peu connu, à partir des nombreuses archives trouvées dans la maison de Montgeron (Essonne) où le chanoine termina sa vie.
Drioton était un personnage haut en couleurs, passionné, passionnant et jovial. On le voit sur sa photo officielle, coiffé d'un tarbouch et en costume civil, l'évêque de Nancy-Toul l'ayant dispensé du port de la soutane par ailleurs peu confortable pour se rendre sur les chantiers en chevauchant un âne !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire