Semelles de brodequins français en cours de fouille
Sépulture multiple de Saint-Remy-la-Calonne (55)
L’archéologie avec le Cercle d’Études
"La naissance officielle de l’archéologie de la Grande Guerre peut être datée précisément du 4 novembre 1991. C’est en effet à cette date que débuta la première opération de fouille archéologique française sur une sépulture du premier conflit mondial. Cette opération, décidée par l’État et prescrite par le Service régional de l’archéologie de Lorraine amena les archéologues à se pencher sur une période troublée de notre passé récent, dont l’étude était jusqu’alors l’apanage des historiens.
La fouille permit l’exhumation de 21 soldats français disparus le 22 septembre 1914 sur les Hauts-de-Meuse et l’identification de dix-neuf d’entre eux dont l’écrivain Alain-Fournier. La méthode de fouille et les techniques mises en œuvre permirent en outre de déterminer les circonstances exactes du décès de ces hommes et de reconsidérer les documents historiques relatifs aux combats de cet automne 1914. Les résultats de cette opération expérimentale ont, depuis lors, amené les historiens, les archéologues et les anthropologues à collaborer à l’étude de la Grande Guerre, chacun apportant leurs compétences et les connaissances propres à leur discipline.
Au cours de la conférence qui se déroulera demain mardi 18 novembre à 20 h 30 salle des Adjudications, Frédéric Adam, archéologue à l’INRAP, se proposera de faire découvrir ce nouveau champ d’investigation archéologique et ses apports à la connaissance et l’identification des soldats disparus sur les champs de batailles de la Première Guerre mondiale."
"La naissance officielle de l’archéologie de la Grande Guerre peut être datée précisément du 4 novembre 1991. C’est en effet à cette date que débuta la première opération de fouille archéologique française sur une sépulture du premier conflit mondial. Cette opération, décidée par l’État et prescrite par le Service régional de l’archéologie de Lorraine amena les archéologues à se pencher sur une période troublée de notre passé récent, dont l’étude était jusqu’alors l’apanage des historiens.
La fouille permit l’exhumation de 21 soldats français disparus le 22 septembre 1914 sur les Hauts-de-Meuse et l’identification de dix-neuf d’entre eux dont l’écrivain Alain-Fournier. La méthode de fouille et les techniques mises en œuvre permirent en outre de déterminer les circonstances exactes du décès de ces hommes et de reconsidérer les documents historiques relatifs aux combats de cet automne 1914. Les résultats de cette opération expérimentale ont, depuis lors, amené les historiens, les archéologues et les anthropologues à collaborer à l’étude de la Grande Guerre, chacun apportant leurs compétences et les connaissances propres à leur discipline.
Au cours de la conférence qui se déroulera demain mardi 18 novembre à 20 h 30 salle des Adjudications, Frédéric Adam, archéologue à l’INRAP, se proposera de faire découvrir ce nouveau champ d’investigation archéologique et ses apports à la connaissance et l’identification des soldats disparus sur les champs de batailles de la Première Guerre mondiale."
Source : Est Républicain - Toul - lundi 17 novembre 2014
Vue générale de la sépulture multiple de Saint-Remy-la-Calonne (55)
Soldats portés disparus le 22 septembre 1914
Photos © Frédéric Adam
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