« Les intendances françaises dans les Trois Évêchés au XVIIe siècle »
Conférence de Quentin Muller, docteur ès histoire moderne, professeur conférencier
Quentin Muller et Philippe Masson Quentin Muller
Qu’y a-t-il de commun entre les diverses intendances qui se succèdent
dans les Trois Évêchés au cours du XVIIIe siècle ?
Si Guillaume Marescot, qui inaugure la fonction en 1619, se voit confier
une mission très exceptionnelle de quelques mois sur le seul territoire messin,
d’autres auront, sur plusieurs années, des prérogatives ainsi qu’un cadre
d’intervention beaucoup plus larges. À l’un, on demande de régler un problème
local de justice, à d’autres il revient d’organiser l’hébergement des troupes,
de superviser l’état des fortifications, ou encore de contrôler strictement les
finances des villes endettées par la guerre de trente ans. Si la cohabitation
avec les institutions déjà en place (gouverneur, parlement, receveur général
des finances, municipalités…) se passe parfois sans problèmes, dans d’autres
cas elle peut être plus conflictuelle, celles-ci voyant d’un mauvais œil se
mettre en place progressivement ce qui va devenir au XVIIIe siècle
une institution permanente.
Au final, non, il n’y a vraiment rien de commun entre les diverses
intendances qui se succèdent dans les Trois Évêchés au cours du XVIIe
siècle.
Sauf peut-être …. mais oui, bien sûr ! Tous les intendants, sans
exception, doivent rappeler inlassablement, dans leurs innombrables missives
qu’ils envoient régulièrement à Paris, qu’on veuille bien ne pas oublier de
leur verser leurs émoluments…
Dur, dur, d’être intendant !
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